Né en 1961 à Chicago, James Clemens imagine depuis son adolescence des aventures fantastiques. Une passion qui aboutit à la publication de ses premiers romans à la fin des années 90.
Les Foudres de la Sor’cière est le second tome d’une série de cinq, issus du cycle Les Bannis et les Proscrits, premier best seller de l’auteur. Les deux premiers tomes de ce cycle ont été traduits en français et sont disponibles aux éditions Bragelonne.
Trois aventures mais un seul destin
Le monde d’Elena est en train de sombrer aux mains du Seigneur Noir. De ces temps obscurs, trois héros vont se dégager de l’histoire. Les Foudres de la Sorci’ère retrace leurs trois périples vers leur destin commun.
Tout a commencé avec Elena
Elena, jeune orpheline aux pouvoirs magiques dont les lecteurs ont pu suivre les premières aventures contre le Seigneur Noir dans le tome 1, et sa rencontre avec les différents héros qui la protègent, se dirige vers la prochaine étape de son voyage. Elle et ses acolytes se déguisent en saltimbanques pour passer inaperçus et quitter le pays d'Alasea. C’est donc sous les traits d’un garçon qu’Elena va poursuivre sa mission maudite : tenter de maîtriser et de dompter le « feu obscur » qu'elle a reçu comme don pour combattre les forces du mal. Pourchassés par les espions du Seigneur Noir, ils devront vaincre les monstres semés sur leur route et chargés de les arrêter à tout prix.
La supercherie de Joach
Le lecteur rencontre dans ce tome Joach, le frère d’Elena dont elle n’avait plus de nouvelles depuis la mort de ses parents. Sous l’emprise d’un maléfice du moine Greshym, il se trouvait prisonnier de son propre corps et maltraité, jusqu’à ce qu’un évènement magique et hasardeux le libère. Il prend le parti d’espionner les adeptes du Seigneur Noir en simulant son mutisme. Il espère ainsi pouvoir tenir la promesse qu’il a faite à Elena : la protéger et être présent si jamais elle a besoin de lui.
La petite sirène
Autre personnage, Sy’wen : une mer’ai. Son peuple vit dans le fond des océans depuis une éternité. Mais elle rêve du monde des bannis : le monde de ceux qui marchent sur la terre. Lors d’une de ses escapades pour observer ces hommes, Sy’wen et Cerite, le dragon de sa mère, vont se retrouver capturés par des pêcheurs. Les ennuis ne font alors que commencer.
Peur des petites bêtes ?
L’entrelacement des trois récits au sein du tome permet éventuellement au lecteur d’effectuer des pauses là où les héros n’en ont pas, ce qui n’empêche pas ce livre d’être facile à lire et captivant.
James Clemens décrit le monde des Foudres de la Sor’cière avec application, sans pour autant se lancer dans des descriptions pompeuses ou lourdes. Ce monde de fantasy n’apporte de toute façon rien de neuf qui aurait mérité d’être mis en valeur. L’originalité vient plutôt du mélange de trois environnements différents (campagne, ville et mer) qui évite ainsi une certaine monotonie.
Les personnages évoluent au rythme du récit en prenant de la texture et de la qualité. Ainsi, nos héros ne sont pas des personnages creux et superficiels, ils deviennent de plus en plus complexes et agréables à suivre.
Ces métamorphoses sont en partie dues aux rencontres qu’ils font et aux épreuves qu’ils traversent. Leurs ennemis ne sont pas toujours des bêtes ignobles et démesurées, il s’agit de temps à autre d’hommes avides de richesses. La description des animaux et insectes est très nette et remplie de précisions, on n’en attend pas moins d’un auteur qui est également vétérinaire. Autant dire que les rats, les meutes de scorpions ou les araignées ne seront pas sans donner quelques sueurs froides au lecteur.
A la fin de ce tome 2, malgré les péripéties palpitantes qu’ont vécues les protagonistes, l’histoire semble seulement commencer. Ce qui est plus que certain, c’est qu’une destinée fabuleuse semble attendre les héros et qu’il serait dommage de passer à côté du récit de leurs aventures.
Les Foudres de la Sor’cière est le second tome d’une série de cinq, issus du cycle Les Bannis et les Proscrits, premier best seller de l’auteur. Les deux premiers tomes de ce cycle ont été traduits en français et sont disponibles aux éditions Bragelonne.
Trois aventures mais un seul destin
Le monde d’Elena est en train de sombrer aux mains du Seigneur Noir. De ces temps obscurs, trois héros vont se dégager de l’histoire. Les Foudres de la Sorci’ère retrace leurs trois périples vers leur destin commun.
Tout a commencé avec Elena
Elena, jeune orpheline aux pouvoirs magiques dont les lecteurs ont pu suivre les premières aventures contre le Seigneur Noir dans le tome 1, et sa rencontre avec les différents héros qui la protègent, se dirige vers la prochaine étape de son voyage. Elle et ses acolytes se déguisent en saltimbanques pour passer inaperçus et quitter le pays d'Alasea. C’est donc sous les traits d’un garçon qu’Elena va poursuivre sa mission maudite : tenter de maîtriser et de dompter le « feu obscur » qu'elle a reçu comme don pour combattre les forces du mal. Pourchassés par les espions du Seigneur Noir, ils devront vaincre les monstres semés sur leur route et chargés de les arrêter à tout prix.
La supercherie de Joach
Le lecteur rencontre dans ce tome Joach, le frère d’Elena dont elle n’avait plus de nouvelles depuis la mort de ses parents. Sous l’emprise d’un maléfice du moine Greshym, il se trouvait prisonnier de son propre corps et maltraité, jusqu’à ce qu’un évènement magique et hasardeux le libère. Il prend le parti d’espionner les adeptes du Seigneur Noir en simulant son mutisme. Il espère ainsi pouvoir tenir la promesse qu’il a faite à Elena : la protéger et être présent si jamais elle a besoin de lui.
La petite sirène
Autre personnage, Sy’wen : une mer’ai. Son peuple vit dans le fond des océans depuis une éternité. Mais elle rêve du monde des bannis : le monde de ceux qui marchent sur la terre. Lors d’une de ses escapades pour observer ces hommes, Sy’wen et Cerite, le dragon de sa mère, vont se retrouver capturés par des pêcheurs. Les ennuis ne font alors que commencer.
Peur des petites bêtes ?
L’entrelacement des trois récits au sein du tome permet éventuellement au lecteur d’effectuer des pauses là où les héros n’en ont pas, ce qui n’empêche pas ce livre d’être facile à lire et captivant.
James Clemens décrit le monde des Foudres de la Sor’cière avec application, sans pour autant se lancer dans des descriptions pompeuses ou lourdes. Ce monde de fantasy n’apporte de toute façon rien de neuf qui aurait mérité d’être mis en valeur. L’originalité vient plutôt du mélange de trois environnements différents (campagne, ville et mer) qui évite ainsi une certaine monotonie.
Les personnages évoluent au rythme du récit en prenant de la texture et de la qualité. Ainsi, nos héros ne sont pas des personnages creux et superficiels, ils deviennent de plus en plus complexes et agréables à suivre.
Ces métamorphoses sont en partie dues aux rencontres qu’ils font et aux épreuves qu’ils traversent. Leurs ennemis ne sont pas toujours des bêtes ignobles et démesurées, il s’agit de temps à autre d’hommes avides de richesses. La description des animaux et insectes est très nette et remplie de précisions, on n’en attend pas moins d’un auteur qui est également vétérinaire. Autant dire que les rats, les meutes de scorpions ou les araignées ne seront pas sans donner quelques sueurs froides au lecteur.
A la fin de ce tome 2, malgré les péripéties palpitantes qu’ont vécues les protagonistes, l’histoire semble seulement commencer. Ce qui est plus que certain, c’est qu’une destinée fabuleuse semble attendre les héros et qu’il serait dommage de passer à côté du récit de leurs aventures.