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Re-ignition

Achilles (Traducteur), Rick Remender (Scénariste), Tony Moore (Dessinateur), Lee Loughridge (Coloriste), Sean Parsons (Encrage), Mike Manley (Encrage)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : 
Date de parution : 06/03/2008  -  bd
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Re-ignition

Rick Remender est un scénariste de comics américain, qui a travaillé sur de nombreuses BD indépendantes comme Strange Girl, Black Heart Billy ou Night Mary. Il a également fait quelques incursions dans l'animation (il a travaillé sur Le Géant de fer) et dans le dessin (Tortues Ninjas).

Tony Moore a démarré sa carrière de dessinateur de comics en 1999 avec Battle Pope. Il a réalisé notamment les dessins des séries The Walking Dead et The Exterminators.

Chasseur d’extraterrestres

Heath Huston, ex membre du groupe d’intervention Fear Agent, vend ses services de mercenaire à des communautés à travers l’espace, pour les débarrasser d’extraterrestres encombrants ou hostiles. Lors d’une mission de sauvetage d’une station spatiale ayant coupé tout contact radio, il tombe sur d’anciennes connaissances E.T. dont le but n’est rien moins que détruire la Terre. Mais une mauvaise manipulation de son vaisseau le projette dans le passé.

Le bon vieil esprit pulp

La couverture de Re-ignition annonce d’emblée la couleur : un homme musclé en combinaison spatiale entourant de son bras une jeune femme aux formes avantageuses, et des tentacules extraterrestres qui les harcèlent : nous sommes renvoyés cinquante ans en arrière à l’époque des pulps d’aventure spatiale qui ont nourri bon nombre de fans de SF. La suite ne dément pas cette référence et l’assume totalement : action à tout va, héros infaillible luttant contre de gros monstres verts et gluants, complot extraterrestre ; ton très second degré, récit à la première personne, goût de la formule décalée ; décors métalliques, grands espaces intersidéraux… Le contrat est exécuté à la lettre, et plutôt de belle façon.

Sans rien inventer, les auteurs impriment leur enthousiasme et leur passion à cette histoire, qui réserve même quelques surprises, surtout sur la fin. On regrettera juste un quatrième chapitre un peu trop rapide et condensé. Le héros, Huston, espèce de mercenaire alcoolique, machiste et un peu escroc, a malgré ces défauts un petit côté attachant qui fait qu’on suit avec plaisir ses aventures. Il nous gratifie même de quelques tirades humoristiques qui détendent l’atmosphère : « La dernière fois que j’ai rencontré un intellect de classe A, il m’a grillé 20 points de QI. Ca craint, pour les parties de scrabble ».

Côté graphisme, la réalisation est soignée, bien maîtrisée et agréable à l’œil. Pas vraiment d’innovation – on reste en terrain archi connu – juste du bon travail. Les scènes d’action sont claires, bien rythmées, et les décors satisfont l’imagination. On notera même quelques références directes, comme ce robot ressemblant à celui du Géant de fer – pas étonnant lorsqu’on sait que le scénariste a travaillé sur le film. Et l’ensemble n’est pas sans rappeler la série Vortex de Stan et Vince.

Bref, si ce comics n’a rien d’inoubliable, il reste malgré tout un bon divertissement, fidèle à l’esprit pulp du genre.

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