Alive : Last Evolution est un manga de Tadashi Kawashima (auteur) et d’Adachitoka (dessinateur). Publié par la Kodansha au Japon, c’est Pika Éditions qui s’occupe de sa parution en France. La série est toujours en cours au Japon. Elle en est actuellement à son quatorzième volume.
Des suicides et des hommes
Depuis la mort de ses parents, Taisuke Kano vit seul avec sa grande sœur Yôko. D’un caractère plutôt sauvage et turbulent, il se met souvent dans des situations difficiles, la plupart du temps pour venir en aide à son ami Hirose Yûichi, victime des brutes de son lycée. Taisuke est également très proche de Megumi Ochiai, son amie d’enfance qui n’hésite pas à le réprimander (parfois avec violence) lorsqu’il s’amuse à regarder sous les jupes des filles. Tout ce joli monde voit soudain son quotidien chamboulé par une vague de suicides qui touche d’abord le Japon, puis se propage à travers toute la planète tel un virus. Frappé en plein cours par une étrange vision de lui dans l’espace, Taisuke assistera en direct au premier des ces suicides : une jeune se défenestre devant lui, avec un magnifique sourire collé sur les lèvres. Loin d’en être peiné, le jeune homme ressent presque de la jalousie pour la jeune fille, avant de se reprendre et de tenter de comprendre l’origine du fléau…
Un manga mortel
Des suicides à répétition dans un Japon paniqué par tant de morts inexpliquées… La gravité du thème de Alive a le mérite de ne pas laisser indifférent. Et dès la lecture des premières pages du manga, on aime : une présentation de personnages complexes et attachants, et quelques pages plus tard un premier contact, frontal, avec un suicide. La réaction inattendue du héros suscite alors la première des nombreuses questions que le lecteur se posera tout au long de la lecture du manga.
Les dessins d’Adachitoka sont très sympathiques à regarder, bien que son trait reste encore un peu juvénile. On y remarque tout de même une légère influence de Masakazu Katsura, ce qui est loin d’être un mauvais point.
Alive et son histoire de suicides peut au premier abord sembler un peu sombre (pour ceux qui ne sont pas habitués), mais c’était sans compter les petites notes d’humour parsemées ça et là à travers le manga et qui viennent alléger le propos. Étonnamment drôles dans une œuvre au thème si violent, les petits délires des personnages interviennent de manière très équilibrée et ne tombent jamais comme un cheveu sur la soupe. Les personnages savent être délurés quand il le faut (on pense notamment à Yoko et Megumi) et graves quand cela est nécessaire au scénario.
Alive est donc un bon manga aux personnages travaillés et qui laissent entendre une évolution aux multiples possibilités dans les tomes à venir. Le retournement de situation qui survient au beau milieu de ce premier opus est d’ailleurs un assez bon prélude à ce qui peut être une œuvre pleine de surprises.
Toutes les recettes du best seller sont ici réunies : de jolis dessins, des rebondissements, des personnages attachants, des mystères à la pelle, et un sens de l’humour savamment dosé.
Vite la suite !
Des suicides et des hommes
Depuis la mort de ses parents, Taisuke Kano vit seul avec sa grande sœur Yôko. D’un caractère plutôt sauvage et turbulent, il se met souvent dans des situations difficiles, la plupart du temps pour venir en aide à son ami Hirose Yûichi, victime des brutes de son lycée. Taisuke est également très proche de Megumi Ochiai, son amie d’enfance qui n’hésite pas à le réprimander (parfois avec violence) lorsqu’il s’amuse à regarder sous les jupes des filles. Tout ce joli monde voit soudain son quotidien chamboulé par une vague de suicides qui touche d’abord le Japon, puis se propage à travers toute la planète tel un virus. Frappé en plein cours par une étrange vision de lui dans l’espace, Taisuke assistera en direct au premier des ces suicides : une jeune se défenestre devant lui, avec un magnifique sourire collé sur les lèvres. Loin d’en être peiné, le jeune homme ressent presque de la jalousie pour la jeune fille, avant de se reprendre et de tenter de comprendre l’origine du fléau…
Un manga mortel
Des suicides à répétition dans un Japon paniqué par tant de morts inexpliquées… La gravité du thème de Alive a le mérite de ne pas laisser indifférent. Et dès la lecture des premières pages du manga, on aime : une présentation de personnages complexes et attachants, et quelques pages plus tard un premier contact, frontal, avec un suicide. La réaction inattendue du héros suscite alors la première des nombreuses questions que le lecteur se posera tout au long de la lecture du manga.
Les dessins d’Adachitoka sont très sympathiques à regarder, bien que son trait reste encore un peu juvénile. On y remarque tout de même une légère influence de Masakazu Katsura, ce qui est loin d’être un mauvais point.
Alive et son histoire de suicides peut au premier abord sembler un peu sombre (pour ceux qui ne sont pas habitués), mais c’était sans compter les petites notes d’humour parsemées ça et là à travers le manga et qui viennent alléger le propos. Étonnamment drôles dans une œuvre au thème si violent, les petits délires des personnages interviennent de manière très équilibrée et ne tombent jamais comme un cheveu sur la soupe. Les personnages savent être délurés quand il le faut (on pense notamment à Yoko et Megumi) et graves quand cela est nécessaire au scénario.
Alive est donc un bon manga aux personnages travaillés et qui laissent entendre une évolution aux multiples possibilités dans les tomes à venir. Le retournement de situation qui survient au beau milieu de ce premier opus est d’ailleurs un assez bon prélude à ce qui peut être une œuvre pleine de surprises.
Toutes les recettes du best seller sont ici réunies : de jolis dessins, des rebondissements, des personnages attachants, des mystères à la pelle, et un sens de l’humour savamment dosé.
Vite la suite !