Marc Behm, né en 1925 dans le New jersey et mort en 2007, est l'auteur d'une dizaine de romans policiers teintés d'humour noir qui "fleurettent" très souvent avec le fantastique. Auteur de Mortelle randonnée, adapté au cinéma par Claude Miller, il a également écrit de très nombreux scenarios dont Charade (1963 avec Cary Grant) et Help, le légendaire film des Beatles. Avec La vierge de glace, Marc Behm cumule pour notre plus grand plaisir les qualificatifs qui s'appliquent généralement à ses œuvres : drôle et déjanté.
« Je peux vous aider à vous délivrer de vos biens mortels. Evidemment, cela signifiera simplement échanger une gamme de problèmes affreux contre une autre, mais au moins cela vous changera »
L'après-vie a parfois la dent dure pour les vampires, surtout d'un point de vue financier. Les héros du livre, un couple de suceurs de sang pas très malins, vont tenter d'améliorer leur ordinaire en montant un casse. Ils recruteront un troisième laron, un ancien qui leur apprendra les trucs du métier de vampire (transformations et le reste...) Le casse et ses suites se révèleront fertiles en péripéties comiques où le sperme coulera autant que le sang. Même si Marc Behm revisite le thème de façon originale, il n'en reste pas mois fidèle à la tradition, voire à la raison d'être des histoires de vampires : Eros et Thanatos sont dans un bateau, Eros tombe à l'eau...
La fin de l'histoire accentuera encore l'aspect délirant du livre avec un feu d'artifice de rebondissements tordus dans lequel le lecteur abasourdi fera l'expérience d'un compromis littéraire entre les délires animés de Tex Avery et la poursuite finale d'une émission de Benny Hill, mais avec des morts-vivants...
De quoi devenir mordu
Le mélange vampires-policier ainsi que l'approche résolument humoristique de Marc Behm apportent du sang frais au genre, sans pour autant oublier les ingrédients qui ont fait son succès. L'humour étant une valeur éminemment subjective, ce livre ne conviendra peut-être pas à tous les lecteurs : si vous n'appréciez ni Tex Avery, ni Benny Hill, laissez tomber. Les amateurs boiront certainement ce livre d'une seule traite, mais il constitue également pour le néophyte une bonne introduction au reste de l'œuvre de Marc Behm. La plupart de ses romans, édités chez Rivages, se tiennent en équilibre instable à la frontière du roman noir et du fantastique. Essayez donc A côté de la plaque (« Le cigare était délicieux. Elle en fuma un autre et failli vomir » ; Et ne cherche pas à savoir (Lucy, l'assistante de la mort, vient collecter les âmes de ceux qui ont fait leur temps, mais ceux-ci cherchent souvent à lui échapper...) ; Trouille (Encore une histoire de personnage poursuivi par la mort, qui possède tous les attributs d'une superbe blonde vêtue de noir...)
Marc Behm fait partie de ces auteurs dont on regrette qu'ils n'aient pas publié plus de textes et que l'on prend plaisir à relire. Ne vous en privez pas !
« Je peux vous aider à vous délivrer de vos biens mortels. Evidemment, cela signifiera simplement échanger une gamme de problèmes affreux contre une autre, mais au moins cela vous changera »
L'après-vie a parfois la dent dure pour les vampires, surtout d'un point de vue financier. Les héros du livre, un couple de suceurs de sang pas très malins, vont tenter d'améliorer leur ordinaire en montant un casse. Ils recruteront un troisième laron, un ancien qui leur apprendra les trucs du métier de vampire (transformations et le reste...) Le casse et ses suites se révèleront fertiles en péripéties comiques où le sperme coulera autant que le sang. Même si Marc Behm revisite le thème de façon originale, il n'en reste pas mois fidèle à la tradition, voire à la raison d'être des histoires de vampires : Eros et Thanatos sont dans un bateau, Eros tombe à l'eau...
La fin de l'histoire accentuera encore l'aspect délirant du livre avec un feu d'artifice de rebondissements tordus dans lequel le lecteur abasourdi fera l'expérience d'un compromis littéraire entre les délires animés de Tex Avery et la poursuite finale d'une émission de Benny Hill, mais avec des morts-vivants...
De quoi devenir mordu
Le mélange vampires-policier ainsi que l'approche résolument humoristique de Marc Behm apportent du sang frais au genre, sans pour autant oublier les ingrédients qui ont fait son succès. L'humour étant une valeur éminemment subjective, ce livre ne conviendra peut-être pas à tous les lecteurs : si vous n'appréciez ni Tex Avery, ni Benny Hill, laissez tomber. Les amateurs boiront certainement ce livre d'une seule traite, mais il constitue également pour le néophyte une bonne introduction au reste de l'œuvre de Marc Behm. La plupart de ses romans, édités chez Rivages, se tiennent en équilibre instable à la frontière du roman noir et du fantastique. Essayez donc A côté de la plaque (« Le cigare était délicieux. Elle en fuma un autre et failli vomir » ; Et ne cherche pas à savoir (Lucy, l'assistante de la mort, vient collecter les âmes de ceux qui ont fait leur temps, mais ceux-ci cherchent souvent à lui échapper...) ; Trouille (Encore une histoire de personnage poursuivi par la mort, qui possède tous les attributs d'une superbe blonde vêtue de noir...)
Marc Behm fait partie de ces auteurs dont on regrette qu'ils n'aient pas publié plus de textes et que l'on prend plaisir à relire. Ne vous en privez pas !