La présente anthologie, proposée par Charlotte Bousquet, a choisi de traiter d’un thème toujours très actuel : la cause des femmes. Au travers des textes de personnes des deux sexes, L se propose de traiter des différentes souffrances et violences dont sont victimes les femmes. Un parti pris bien défendu dans la préface et qui pourra en rebuter certains, mais une entreprise courageuse soutenue par des textes soignés et bien choisis.
Des textes forts
« L ». Elle(s). Hell. Aile(s). Trois mots contenus dans une simple lettre. Trois mots pour signifier l’horreur, le combat, la liberté, l’indépendance, aussi. Trois mots, une infinité d’univers, d’histoires et de contes sur les femmes, pour les femmes…
Beaucoup de violence dans les différents textes qui composent cette anthologie : des textes sans concessions et parfois très crus, mais la plupart sonnent juste, et font souvent preuve d’une grande sensibilité. On est en présence d’une anthologie extrêmement solide, qui nous emporte du côté noir de l’âme humaine, tout en nous laissant des raisons d’espérer.
C'est Nicolas Cluzeau qui nous permet d’entrer de plein pied dans le recueil, avec un texte (Legs d’honneur), qui allie savamment les passages durs et froidement réalistes au fantastique. Les autres nouvelles sont parfois plus classiques, mais toujours dans le ton, on soulignera celles de Joëlle Wintrebert (Larme de laine), une variation sur le thème fantastique du portrait, Lune de mon cœur de Lucie Chenu, sur une mère et sa fille confrontées à la violence du mari et père. Seul le texte de Estelle Vall de Gomis (L.A Woman), qui s’il reste bien dans la ligne de l’anthologie, est perturbant : il est difficile d’y accrocher sans en connaître les références, musicales notamment.
Une présentation originale
Comme un album dont les pistes (l’anthologie est organisée ainsi) forment un tout indissociable- l’écoute d’une chanson prenant sa place dans une sorte de projet global- les textes ici pris séparément sont bons mais manquent de force ; là où mis en relation avec les autres, l’ensemble prend tout son sens et sa force évocatrice. Même le dernier texte de Sire Cédric, en tant que « bonus track », colle parfaitement à la forme donnée au recueil.
Une anthologie assez particulière, dont la ligne directrice est claire, les textes violents et durs mais d’où toute sensibilité n’est pas absente. Un bien bel objet également, présenté sous une forme originale qui justifie l’absence de texte porteur, chaque texte faisant écho aux autres. Une anthologie très équilibrée, aux textes forts sur un sujet délicat ; une anthologie engagée (les droits d’auteur sont reversés à l’association Aurore, Maison cœur de femmes) pour une belle réussite et un recueil à conseiller !
Des textes forts
« L ». Elle(s). Hell. Aile(s). Trois mots contenus dans une simple lettre. Trois mots pour signifier l’horreur, le combat, la liberté, l’indépendance, aussi. Trois mots, une infinité d’univers, d’histoires et de contes sur les femmes, pour les femmes…
Beaucoup de violence dans les différents textes qui composent cette anthologie : des textes sans concessions et parfois très crus, mais la plupart sonnent juste, et font souvent preuve d’une grande sensibilité. On est en présence d’une anthologie extrêmement solide, qui nous emporte du côté noir de l’âme humaine, tout en nous laissant des raisons d’espérer.
C'est Nicolas Cluzeau qui nous permet d’entrer de plein pied dans le recueil, avec un texte (Legs d’honneur), qui allie savamment les passages durs et froidement réalistes au fantastique. Les autres nouvelles sont parfois plus classiques, mais toujours dans le ton, on soulignera celles de Joëlle Wintrebert (Larme de laine), une variation sur le thème fantastique du portrait, Lune de mon cœur de Lucie Chenu, sur une mère et sa fille confrontées à la violence du mari et père. Seul le texte de Estelle Vall de Gomis (L.A Woman), qui s’il reste bien dans la ligne de l’anthologie, est perturbant : il est difficile d’y accrocher sans en connaître les références, musicales notamment.
Une présentation originale
Comme un album dont les pistes (l’anthologie est organisée ainsi) forment un tout indissociable- l’écoute d’une chanson prenant sa place dans une sorte de projet global- les textes ici pris séparément sont bons mais manquent de force ; là où mis en relation avec les autres, l’ensemble prend tout son sens et sa force évocatrice. Même le dernier texte de Sire Cédric, en tant que « bonus track », colle parfaitement à la forme donnée au recueil.
Une anthologie assez particulière, dont la ligne directrice est claire, les textes violents et durs mais d’où toute sensibilité n’est pas absente. Un bien bel objet également, présenté sous une forme originale qui justifie l’absence de texte porteur, chaque texte faisant écho aux autres. Une anthologie très équilibrée, aux textes forts sur un sujet délicat ; une anthologie engagée (les droits d’auteur sont reversés à l’association Aurore, Maison cœur de femmes) pour une belle réussite et un recueil à conseiller !