Né en 1969, Jérôme Noirez a d'abord été professeur dans une école de musique, puis en école maternelle. Il débute par la publication de nouvelles dans différentes anthologies des éditions l’Oxymore (Chimères) et Nestiveqnen (L’esprit des Bardes). Son premier roman, Féérie pour les ténèbres (2005), est le premier tome d’une trilogie très sombre. Il a entre temps publié pour la jeunesse (Fleurs de Dragon et Le Chemin des ombres…) et pour d’autres anthologies (d’excellentes nouvelles dans Dragons et Identités) ainsi que Leçons d’un monde fluctuant (2007). Avec Le diapason des mots et des misères, il continue à développer son univers personnel dans son propre recueil.
Des mondes de cauchemar
L’auteur met en scène dans ce recueil les côtés noirs de l’âme humaine : point de fioritures ici, il décrit l’homme dans ce qu’il a de plus sombre et cruel. Une noirceur qui imprègne tout le recueil et d’où l’espoir est absent, avec des mondes de cauchemar qui se succèdent. On retiendra de ces voyages en enfer différents textes :
7, impasse des mirages, un récit vu par les yeux d’une créature fantastique, et qui vaut pour le sentiment partagé d’étrangeté et de familiarité. Un très joli texte. La ville somnambule, texte à la fois cruel et baroque, où la musique a le beau rôle, de même que Kesu, un texte fort, porté par la musique qu’il exprime au travers des mots. Feverish train décrit un voyage dans un train pas comme les autres. Maison-monstre est un petit conte sombre et cruel ; et pour finir Contes pour enfant mort-né, dont l’atmosphère malsaine et cruelle exerce une étrange fascination.
La musique en mots
On doit aussi souligner la présence d'une partition musicale qui coupe le recueil en deux et vient apporter un souffle bienvenu, une pause salvatrice avant de replonger pour la suite. Difficile cependant de juger de la qualité de la partition quand on ne sait pas la lire. D’ailleurs la musique est un des motifs récurent du recueil : beaucoup de textes y font référence, et on se laisse porter par la musique des mots. Rien que de très normal si l'on considère que Jérôme Noirez mène aussi une carrière de musicien et de compositeur.
Il reste que le tout est très bien ciselé, car malgré (ou grâce à ?) cette noirceur, les mots s’alignent à la manière d’une mélodie, on est entraîné par les sons dans les petites misères de l’existence, dans un recueil très humain finalement, à conseiller aux amoureux des mots et de musique.
L’auteur brosse dans ce recueil des tableaux sombres et cruels, mais d’où toute poésie n‘est pas absente, les textes sont beaux dans leur noirceur, ainsi que dans la musique qu’ils donnent à écouter. Un excellent recueil, dont la noirceur pourra en rebuter certains, mais un univers et une voix singulière que celle de Jérôme Noirez, qu’on ne peut qu’inviter à découvrir.
Des mondes de cauchemar
L’auteur met en scène dans ce recueil les côtés noirs de l’âme humaine : point de fioritures ici, il décrit l’homme dans ce qu’il a de plus sombre et cruel. Une noirceur qui imprègne tout le recueil et d’où l’espoir est absent, avec des mondes de cauchemar qui se succèdent. On retiendra de ces voyages en enfer différents textes :
7, impasse des mirages, un récit vu par les yeux d’une créature fantastique, et qui vaut pour le sentiment partagé d’étrangeté et de familiarité. Un très joli texte. La ville somnambule, texte à la fois cruel et baroque, où la musique a le beau rôle, de même que Kesu, un texte fort, porté par la musique qu’il exprime au travers des mots. Feverish train décrit un voyage dans un train pas comme les autres. Maison-monstre est un petit conte sombre et cruel ; et pour finir Contes pour enfant mort-né, dont l’atmosphère malsaine et cruelle exerce une étrange fascination.
La musique en mots
On doit aussi souligner la présence d'une partition musicale qui coupe le recueil en deux et vient apporter un souffle bienvenu, une pause salvatrice avant de replonger pour la suite. Difficile cependant de juger de la qualité de la partition quand on ne sait pas la lire. D’ailleurs la musique est un des motifs récurent du recueil : beaucoup de textes y font référence, et on se laisse porter par la musique des mots. Rien que de très normal si l'on considère que Jérôme Noirez mène aussi une carrière de musicien et de compositeur.
Il reste que le tout est très bien ciselé, car malgré (ou grâce à ?) cette noirceur, les mots s’alignent à la manière d’une mélodie, on est entraîné par les sons dans les petites misères de l’existence, dans un recueil très humain finalement, à conseiller aux amoureux des mots et de musique.
L’auteur brosse dans ce recueil des tableaux sombres et cruels, mais d’où toute poésie n‘est pas absente, les textes sont beaux dans leur noirceur, ainsi que dans la musique qu’ils donnent à écouter. Un excellent recueil, dont la noirceur pourra en rebuter certains, mais un univers et une voix singulière que celle de Jérôme Noirez, qu’on ne peut qu’inviter à découvrir.