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Les cavaliers du Taurus

Nicolas Cluzeau ( Auteur), Hank Mayo (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/07/2009  -  livre
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Les cavaliers du Taurus

Nicolas Cluzeau a commencé sa carrière d'écrivain il y a maintenant une dizaine d'années. C'était à l'époque où le Fleuve Noir avait lancé une collection de fantasy en poche et Nicolas Cluzeau y avait publié les Chroniques de la Terre déchirée. Par la suite, on le retrouva chez Nestiveqnen (Le Dit de Cythèle, Harmelinde et Deirdre et Nordhomme), puis chez Mango pour Le jour du Lion, un roman jeunesse dans la collection Royaumes Perdus de Xavier Mauméjean. A noter que Nicolas Cluzeau est également traducteur (Louise Cooper, Brian Stableford). Grand passionné de la Turquie, il y vit depuis huit ans maintenant et a, selon ses récentes interviews, amassé une grosse documentation sur son histoire. Rien d'étonnant donc à ce que ce pays apparaisse dans ses récits. Avec les Cavaliers du Taurus, il nous propose une uchronie en Anatolie entre Turc, Byzantins et Croisés au XIème siècle...

De la guerre et des jeux de pouvoir

Le roman est composé de deux récits séparés, avec comme lien Turna Kam, à chaque fois appelé à se mêler des affaires des vivants. Dans la première partie, l'affrontement a lieu entre l'Empire byzantin et les turques. L'Empereur, pour garantir un peu de stabilité à son territoire, a attaqué les turques avec l'aide d'un sorcier usant d'une magie maléfique. En face, les Seldjoukides vont solliciter Turna Kam pour contrer son pouvoir et l'invasion. Dans la deuxième partie du récit (25 ans après la première histoire), les Turques doivent cette fois faire face aux croisés...

Une belle ambition

Placé sous le signe du conflit et de l'affrontement, ce roman de Nicolas Cluzeau se distingue par son ambition. Il parvient à y décrire des batailles de grandes ampleurs avec un souffle épique plutôt appréciable malgré quelques petites longueurs, notamment au début. Une bonne manière en tout cas de nous faire découvrir un peu plus l'histoire de la Turquie même si l'on est ici en pleine uchronie et en pleine fantasy avec de la magie et des divinités diverses. Sans être un grand roman, celui-ci possède une épaisseur et une intensitié louable. C'est au final assez réussi. On notera d'ailleurs que rares sont les romans de fantasy qui se déroulent dans ce pays. Voilà une spécificité appréciable et plutôt originale, preuve que le genre est ouvert à toutes les cultures. Un joli choix pour les éditions Rivière Blanche.
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