Le décès de Joël Champetier

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C'est une triste nouvelle qui vient de nous arriver depuis l'autre côté de l'Atalantique. L'écrivain québécois Joël Champetier est décédé d'une leucémie. Il avait 58 ans. Il avait beaucoup oeuvré dans les littératures de l'imaginaire. 

Voici un texte que Jean Pettigrew, directeur des éditions Alire, nous a fait parvenir. 
 
Joël Champetier, l’un des écrivains québécois de littérature de genres les plus respectés, est décédé dans la nuit du 30 mai à la suite d’une leucémie incurable. Il avait cinquante-sept ans.
Né en 1957 à La Corne (nord-ouest du Québec), Joël Champetier a travaillé quelques années dans l’entreprise d’électrochimie de son père avant de se consacrer à temps plein à l’écriture, publiant ses premiers textes dès 1981. Après avoir vécu successivement à Montréal, Ville-Marie et Gallix, il résidait depuis plus de vingt ans à Saint-Séverin de Prouxville, petit village du centre du Québec.
Joël Champetier a remporté à plusieurs reprises le prix Boréal (vote public) de la meilleure nouvelle ou du meilleur roman québécois. Il a reçu en 1995 le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois (octroyé par un jury spécialisé) pour La Mémoire du lac, et le prix Jacques-Brossard en 2008 pour Le Voleur des steppes. Son premier roman, La Taupe et le Dragon (1991) a été traduit chez Tor en 1999 sous le titre de The Dragon’s Eye. Également scénariste, Joël Champetier a notamment coscénarisé son roman La Peau blanche (1998), réalisé et produit par Daniel Roby, qui a pris l’affiche au Québec en 2004 et connu une belle carrière internationale sous le titre de Cannibals.
Joël Champetier a aussi laissé sa marque comme rédacteur en chef, de 1999 jusqu’à son décès, de la plus ancienne revue francophone de science-fiction et fantastique, Solaris.

 
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