Actusf : Sur quoi travailles-tu ? Quelles sont tes prochaines publications ?
En dehors de “tous lire” (dont l’actualisation des contes de Perrault, « en français d’aujourd’hui », injustement réservés au rayon enfants des bibliothèques), j’avance sur plusieurs projets. Le plus achevé est un roman (de littérature générale) sur un photographe de guerre qui devient aveugle et rentre au pays. Le sujet me tient à cœur, il décrit une période révolue de la photographie. Un autre devrait réunir des nouvelles relevant de plusieurs genres. Et d’autres choses, qui demandent du temps pour s’épanouir et se bonifier…
Cet automne, Les Moutons électriques publieront mon deuxième roman – promis, il sera très court. Il conte le périple accidentel, à travers bois, d’un artiste qui a consacré sa vie à l’imaginaire – l’occasion de confronter ses rêves d’enfance au bilan de l’homme d’affaires. Il y sera également question d’un enfant et d’un chien, et aussi d’un écureuil.
Y’a-t-il un livre d’Imaginaire que tu as lu récemment et que tu nous conseillerais en ce début d’année, et pourquoi ?
Deux romans d’imaginaires m’ont accompagné dans sa rédaction. Au début, Le Dernier magicien, de Megan Lindholm (Robin Hobb), intelligent et poétique. La fin doit quelque chose aux Voyages de Gulliver, de Jonathan Swift, que je regrette d’avoir lu si tardivement, peu tenté par la réduction qui est faite de ses deux premiers voyages, alors que le dernier est une sublime fable philosophique.