J'ai embarqué directement ce recueil qui vient d'arriver à ma bibliothèque (devinez qui l'avait demandé...). En fait, c'est seulement le second bouquin du monsieur que je lis et je me rends compte que j'aurais dû prêter plus d'attention à l'auteur qui m'avait déjà sacrément impressionnée avec le cultissime Fahrenhait 451.

Ce livre est composé d'un premier recueil de très courtes nouvelles (6-10 pages en moyenne) publié aux USA sous le nom du Pyjama du chat, de Chrysalide et de deux longues nouvelles parues dans Léviathan 99 - celle éponyme et Quelque part joue la fanfare.

Parlons d'abord des "longues" nouvelles:
- Léviathan 99 est une relecture "space-operesque" de Moby Dick.
Je dois avouer ne jamais avoir réussi à lire plus de quelques pages de ce livre et ne pas accrocher à l'histoire (honte à moi), du coup, c'est sans surprise que je me suis retrouvée à lire cette nouvelle en diagonale, n'y accrochant pas non plus.
- Chrysalide parle d'un homme qui, alors qu'on aurait pu le croire mort, subit en fait une transformation analogue à celle des chenilles.
L'idée est amusante mais c'est long long long.
- Quelque part joue la fanfare: un homme débarque sur un coup de tête dans la gare d'un trou perdu au milieu de nulle part. Il va tomber sur une sorte de ville fantôme habitée par des personnes qui semblent ne pas devoir mourir.
Au départ, je ne pensais pas aimer cette histoire, puis elle s'est révélée beaucoup plus fine que prévu et, surtout, surprenante. J'ai vraiment accroché et je regrette qu'on n'en ait pas fait un film comme l'auteur le souhaitait.

Ensuite les courtes (21 si je ne m'abuse):
Je ne vais pas toutes les détailler, mais j'ai éprouvé un plaisir incroyable et pourtant discret à les lire. C'est que ce sont des histoires dont la beauté n'éclate pas au visage mais qui font discrètement leur chemin en nous et qui se révèlent très touchantes dans leur simplicité. Peu de SFFF dans le tas, beaucoup de petites histoires quotidiennes un peu douces-amères mais toujours très justes. Je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite mais je les ai adorées.

Je parle plus en détail du recueil ici.

Cachou