Chroniqueuse au magazine Belge Le Vif-L’Express WeekEnd, et cuisinière, Juliette Nothomb écrit son premier roman sur l'art culinaire : La Cuisine d’Amélie, dans lequel elle fait référence à sa sœur, Amélie Nothomb. C’est en 2010 avec son deuxième roman Des souris et des mômes, qu’elle s'est fait connaitre des collections jeunesse.
Un ruisseau aux profondeurs bien mystérieuses
Il était une fois un ruisseau au nom étrange de « Femme sans tête », nom qui intriguait un jeune homme. Conteur de cette histoire, il nous dévoile ce qui découla de ses recherches et comment il rencontra Momo, une carpe japonaise de 249 ans, avec qui il put converser après un bien étrange jeu du destin.
Alagadou la magicabou et wapiti wapiti bou
La Vraie histoire de la Femme sans tête est un roman joliment présenté, jouant sur les ingrédients fantasmagoriques d’un conte d’antan. Jeux du hasard, malédiction, quêtes et princesse feront voyager les jeunes adolescents tout en laissant subsister les contes de jadis.
Récit au phrasé léger et humoristique, malgré une plume bien exercée, on ne saurait toutefois dire si le conte touchera bien sa cible.
L’histoire, bien qu'imaginairement bien construite, s'avère toutefois à bien des paragraphes mollassonne.
Il est clair que Juliette Nothomb veut faire voyager le lecteur dans son monde subaquatique et lui faire partager la vie de ces habitants à nageoires. Mais à trop vouloir rendre le fantastique humain, elle se perd en pages assez ennuyeuses, freinant le récit et repoussant l’aventure que le lecteur attend.
Cet écart de quelques pages peut décourager un jeune adolescent à poursuivre, ou laisser un plus jeune lecteur aux portes de cette aventure longue à venir.
La Vraie histoire de la Femme sans tête est malgré cette lenteur, un roman qui a le mérite de revenir sur des textes et un imaginaire merveilleux qui saura charmer par sa fraicheur.