L'auteur
Arthur Ténor est un auteur français, né en 1959. Il a écrit de nombreux livres jeunesse. Il est l’auteur de plusieurs séries comme « Les chevaliers en herbe », « Les voyages extraordinaires », « Le Félin, agent secret médiéval », « L’elfe au dragon », « L’apprentie alchimiste » et un livre drôle « Le livre dont vous êtes ENCORE la victime ». « Le roman d’un non-mort » est son dernier titre.
Ah, oui, un détail, l’auteur du « Roman d’un non-mort » est bien Arthur Ténor, et non pas d’Arthur T’es mort , car, à ma connaissance, l’auteur est bien vivant !
L'histoire
Pendant la bataille de Verdun, en 1916, un jeune soldat, Gabriel Lambertini, âgé de 17 ans, rencontre la Mort qui lui propose de devenir « un non-mort », un immortel qui gardera toujours son âge et son apparence et qui ne peut mourir qu’en le demandant à la Mort.
A Paris en 2016, il a 117 ans, mais en paraît 17. Il décide de reprendre les études qu’il avait quittées auparavant, mais il va bientôt être confronté au meurtre d’une de ses camarades de classe. Il va mener l’enquête et heureusement qu’il est immortel…
Mon avis
J’ai aimé ce livre car il y a du suspense, c’est en grande partie un roman policier, mais aussi parce qu’il y a du surnaturel. Gabriel est immortel, mais il peut aussi parler avec les spectres des morts, ce qui l’aide pas mal dans son enquête. C’est un pouvoir rêvé pour un détective, car il peut interroger les morts…
L’histoire, en elle-même, n’est pas très originale. Il y a beaucoup d’immortels dans les livres jeunesse et le fait qu’il ait trouvé la Mort à Verdun est sans doute lié au centenaire de la Première Guerre Mondiale… S’il était devenu immortel à la Révolution ou sous Napoléon, ça n’aurait pas changé grand-chose à l’enquête.
Gabriel n’ose pas trop aimer une fille, car il craint de la voir vieillir, alors que lui restera jeune, mais il tombe tout de même amoureux de Cassandra (à 117 ans !).
En dehors de Gabriel, il n’y a pas beaucoup de personnages intéressants : son ami, Pierre, sa copine, Cassandra, ou encore son camarade de classe, Jordan. Pour tout vous dire, avant la fin, je n’avais pas trouvé le coupable.