Pour la première fois de sa longue histoire, le Disque-monde va connaître une révolution sans précédent. Il ne s’agit pas de guerre ou de soulèvement, mais de musique, de Musique de Roc plus exactement.L’histoire commence un soir dans une taverne (comme beaucoup d’histoires d’ailleurs) avec la rencontre de trois musiciens hors du commun : un nain souffleur de cor, un troll batteur dans l’âme et un jeune humain qui se lance dans le dur métier de barde... Une bière et plusieurs demis plus tard... ils décident de s’associer tous les trois pour former un groupe qui va durablement marquer les esprits. Mais ça bien sûr, ils ne le savent pas encore. Il leur faudra attendre le premier concert pour en avoir la révélation. Lorsqu’ils sont tous les trois sur scène, c’est une déferlante qui s’abat sur la salle, surtout avec le barde et sa guitare qui semble jouer toute seule. Ca swingue, ça balance et très vite ils créent l’événement. Les gens se pressent pour venir les voir, se déchaînent dans la salle où les bagarres et les crises d’hystéries sont légions. Nos trois compères volent bientôt de succès en succès.
Mais cette nouvelle musique n’est pas du goût de tout le monde et notamment de la guilde des musiciens. Ses dirigeants ne voient pas d’un très bon œil ces trois guignols qui n’ont pas leur carte et qui commencent à avoir du succès. De là à avoir des envies de meurtres, il n’y a qu’un pas...
Quant à LA MORT, ce groupe lui pose aussi un problème. Normalement, le guitariste du groupe devrait avoir passé l’arme à gauche le soir de leur premier concert. Seulement voilà, l’étrange magie qui sort de sa guitare semble le maintenir en vie. Le paradoxe est d’autant plus cruel que le jeune homme est beau et qu’en ce 16ème tome des annales du Disque-monde, LA MORT est remplacée par sa petite fille de 16 ans. Que faire ? Le laisser vivre tant qu’il est sous l’influence de la magie ou au contraire le faucher dès maintenant ? Le choix ne sera pas facile.
Ce que j’en pense...
Encore une fois Terry Pratchett a réussi son coup. Accros du roc contient assez d’humour et de références au Rock’n’roll pour être un petit bonheur à lui tout seul. Même si la construction est désormais classique (deux histoires qui se chevauchent et un sujet que l’on trouvait déjà en partie dans Mortimer), on se prend facilement au jeu. Bref, ce livre est hilarant et par moment carrément génial et jouissif ! Vous auriez tort de vous en priver.
