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Apocalypse : à l'ombre du soleil noir

Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 01/11/2019  -  livre
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Anonymous - Apocalypse : à l'ombre du soleil noir

Une tranquillité chamboulée par un message étrange

Michel Samarcande est un paisible professeur d'histoire des religions, la quarantaine et la tranquillité bien installées. Peu aventureux, il tient à ses habitudes. Mais lorsque son ami Alexis, moine dans une île grecque isolée, lui apprend qu'il a déchiffré un manuscrit de l'Apocalypse datant du siècle du Christ et qu'il veut impérativement lui communiquer sa découverte en personne, Michel ne peut résister à cette invitation, prend des jours de congés, invite son amie Sofia à le rejoindre et entame avec elle ce voyage qui les amènera bien plus loin que prévu.

A peine Michel et Sofia arrivés dans le monastère, les meurtres se succèdent. Quelqu'un de mal intentionné et au bras long est au courant de l'existence de ce manuscrit et de sa traduction, et il veut le récupérer. A tout prix.

Michel et Sofia se lancent donc dans une course effrénée, d'abord pour retrouver le meurtrier et récupérer le manuscrit de l'Apocalypse, ensuite pour échapper au mystérieux instigateur. D'étapes en étapes, ils vont rencontrer beaucoup de personnages tous très au fait de l'existence d'une Confrérie du Soleil Noir...

Un thriller sans pause

Si vous avez aimé le Da Vinci Code, vous serez servi : le duo de personnages improbable, les courses-poursuites, les révélations et coups de théâtre, les meurtres, les sectes, tout y est.

Un duo original de personnages

Mention spéciale aux deux personnages, Michel Samarcande et Sofia Angelopoulos, dissemblables au possible. Chacun des deux est (à peu près) crédible, mais leur amitié vraiment pas, ce qui rend le roman parfois aussi bancal qu'humoristique. Michel le quarantenaire bien sous tous rapports et pantouflard, Sofia la rebelle de 25 ans, tatouée, piercée, dont les vêtements et le langage sont aussi anarchiques et grossiers l'un que l'autre, Sofia la très belle et très peu vêtue, maître assistant à l'Institut des Langues Orientales, dont l'amitié (voire un peu plus ?) avec Michel paraît saugrenue tout au long du roman, même quand Michel se révèle un peu moins craintif et pantouflard que prévu. Sofia est (presque) inutile dans le déroulé du roman, mais sa présence insolente et anarchique sauve cette histoire qui, sans elle, serait cousue de fil blanc, écrite sans relief, et peu originale dans le paysage des thrillers ésotériques.

Une histoire sympathique donc, à emporter à la plage pour se détendre.

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