Depuis trois ans que Michel Robert écrit les aventures de Cellendhyll de Cortavar, il s'est fait une petite place dans le milieu de la fantasy française. Ancien joueur de handball professionnel, il s'est reconverti dans l'écriture. Il a fait ses premières armes aux côtés de Pierre Grimbert en écrivant la suite de La Malrune. Avec cinq tomes pour L'Agent des Ombres, il prouve qu'il est tout à fait capable de voler de ses propres ailes.
Et les événements se mettent en place
Nouvelle enquête pour Cellendhyll sur les territoires francs, le plan de la Lumière. Une nouvelle secte travaillant pour les Ténèbres sème la terreur là bas. Morrion, Prince des Apparences envoie donc son mercenaire pour avoir des informations. Mais Belle de Mort, sa dague sombre, renforce son lien télépathique avec l'ange du chaos et le pousse à s'occuper d'Arasùl afin d'accomplir la prophétie et certaines forces qui dépassent complètement Cellendhyll sont mises en mouvement.
De son côté, Estrée a renoué avec les Ténèbres. Un accord avec le Père de la Douleur est passé qui entraîne la trahison de son propre clan.
Toutes les pièces de cet immense échiquier son mises en place et le destin n'a plus qu'à s'accomplir. Mais Cellendhyll est bien celui que l'on surnomme "Hors Destin" et ce n'est pas pour rien.
La fin d'un cycle mais tout n'est pas résolu
Voici la fin d'une époque et le passage vers autre chose. Michel Robert en a fini avec les questions laissées en suspens depuis le premier tome. A quel jeu joue Estrée, qu'est-ce que la prophétie d'Arasùl ? Ces deux principales énigmes trouvent leur réponse dans ce tome. Ce n'est pas pour autant que tout prend fin, simplement le rapport des forces entre le chaos, les ténèbres et la lumière à changé. On pourrait penser, tout de même, que cela se conclut un peu trop facilement, que c'est un peu trop simple. Mais en fait l'histoire coule d'elle-même et l'ensemble tient la route.
Malgré quelques incohérences, l'histoire est toujours aussi palpitante. Le rythme reste toujours aussi rapide et on n'a pas vraiment le temps de reprendre son souffle. L'écriture de Michel Robert a atteint sa maturité. C'est avec la même facilité qu'il nous décrit une scène de combat que des passages plus tranquilles. Nous sommes plongés littéralement dans son univers.
Ce tome nous permet aussi de mieux percevoir les forces mises en oeuvre. Michel Robert est loin du cliché la Lumière = Bien et les Ténèbres = Mal. On s'aperçoit que certains agents de la Lumière sont devenus des fanatiques religieux qui peuvent employer la manière forte pour assouvir leur soif de pouvoir. En ce qui concerne le Chaos, ses représentants semblent former une société décadente qui ne pense qu'à faire la fête, un peu comme les danseurs de la fin des temps de Moorcock. Le contraste est donc d'autant plus dur quand on connaît la nature guerrière de Cellendhyll.
Tout n'est pas complètement fini, car de nouvelles questions sont posées. Cela présage donc de nouveaux tomes, il faudra attendre que Michel reprenne la plume pour nous conter de nouvelles aventures.
Et les événements se mettent en place
Nouvelle enquête pour Cellendhyll sur les territoires francs, le plan de la Lumière. Une nouvelle secte travaillant pour les Ténèbres sème la terreur là bas. Morrion, Prince des Apparences envoie donc son mercenaire pour avoir des informations. Mais Belle de Mort, sa dague sombre, renforce son lien télépathique avec l'ange du chaos et le pousse à s'occuper d'Arasùl afin d'accomplir la prophétie et certaines forces qui dépassent complètement Cellendhyll sont mises en mouvement.
De son côté, Estrée a renoué avec les Ténèbres. Un accord avec le Père de la Douleur est passé qui entraîne la trahison de son propre clan.
Toutes les pièces de cet immense échiquier son mises en place et le destin n'a plus qu'à s'accomplir. Mais Cellendhyll est bien celui que l'on surnomme "Hors Destin" et ce n'est pas pour rien.
La fin d'un cycle mais tout n'est pas résolu
Voici la fin d'une époque et le passage vers autre chose. Michel Robert en a fini avec les questions laissées en suspens depuis le premier tome. A quel jeu joue Estrée, qu'est-ce que la prophétie d'Arasùl ? Ces deux principales énigmes trouvent leur réponse dans ce tome. Ce n'est pas pour autant que tout prend fin, simplement le rapport des forces entre le chaos, les ténèbres et la lumière à changé. On pourrait penser, tout de même, que cela se conclut un peu trop facilement, que c'est un peu trop simple. Mais en fait l'histoire coule d'elle-même et l'ensemble tient la route.
Malgré quelques incohérences, l'histoire est toujours aussi palpitante. Le rythme reste toujours aussi rapide et on n'a pas vraiment le temps de reprendre son souffle. L'écriture de Michel Robert a atteint sa maturité. C'est avec la même facilité qu'il nous décrit une scène de combat que des passages plus tranquilles. Nous sommes plongés littéralement dans son univers.
Ce tome nous permet aussi de mieux percevoir les forces mises en oeuvre. Michel Robert est loin du cliché la Lumière = Bien et les Ténèbres = Mal. On s'aperçoit que certains agents de la Lumière sont devenus des fanatiques religieux qui peuvent employer la manière forte pour assouvir leur soif de pouvoir. En ce qui concerne le Chaos, ses représentants semblent former une société décadente qui ne pense qu'à faire la fête, un peu comme les danseurs de la fin des temps de Moorcock. Le contraste est donc d'autant plus dur quand on connaît la nature guerrière de Cellendhyll.
Tout n'est pas complètement fini, car de nouvelles questions sont posées. Cela présage donc de nouveaux tomes, il faudra attendre que Michel reprenne la plume pour nous conter de nouvelles aventures.