- le  

L'Âme du dragon

Thierry Arson (Traducteur), Richard A. Knaak ( Auteur)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 30/09/2005  -  livre
voir l'oeuvre
Commenter

L'Âme du dragon

L’Âme du Dragon est le deuxième tome dans la trilogie de La Guerre des Anciens par Richard A.Knaak, auteur américain coutumier des romans autour d’un univers déjà connu (La Légende D’Huma-Dragonlance, Diablo ou les volumes précédents de cette même collection).

Un tour dans le passé

Ce livre explore l’histoire passée du monde d’Azeroth avec la suite des aventures de Krasus alias Korialstraz le mage dragon, Rhonin son élève humain, et Broxigar le féroce guerrier orc. Ce trio de héros, qui s’est retrouvé projeté dans le passé, va devoir lutter aux côtés des elfes de la nuit, notamment Tyrande, la jeune prêtresse d’Eluné, et ses soupirants, les jumeaux Illidan et Malfurion, pour faire face à la première incursion démoniaque de la Légion Ardente. Celle-ci, menée par les démons Archimonde et Manoroth dévaste en effet Kalimdor, après avoir soumis les Biens Nés. Comme à l’accoutumée la simple présence des voyageurs du futur risque fort de modifier le cours de l’histoire telle qu’ils la connaissent, en bien ou en mal

Le jeu

Le fan du jeu vidéo retrouvera avec plaisir un certain nombre de lieux et de personnages connus, ainsi que certaines unités et sortilèges propres à Warcraft 3. On reste cependant assez éloigné du chef d’œuvre de Blizzard, et il est difficile de reconnaître dans le sorcier Illidan le redoutable chasseur de démons que l'on a mené pendant des heures et des heures sur ordinateur. De même Knaak apporte un certain nombre de changements mineurs par rapport à l’histoire officielle telle qu’elle était connue jusqu’à alors. Mais bien que sans importance, ils n’apportent au final pas grand chose.
 
Action, démons et dragons

L’auteur livre cependant un roman d’action efficace avec très peu de temps mort. Cependant les personnages gagneraient à être plus fouillés et l’intrigue reste, elle, trop simple et sans réelle surprise. En étant bien loin de la beauté d’un Feist, par exemple, le livre permet pourtant au fan de Warcraft de découvrir d’autres aspects de cet univers, comme la société des dragons ou des autres puissances du monde. La traduction elle est soignée, les noms propres ont été conservés dans la langue de Shakespeare par choix, et seules une ou deux coquilles sont présentes. Très bon travail du traducteur donc.

Au final, une lecture qui détend et qui pourra se révéler appropriée pour un long trajet en train par exemple. A réserver aux fans du jeu.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?