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L'Ingénieur

Rodolphe (Scénariste), Sébastien Bouet (Coloriste), Bertrand Marchal (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 29/10/2008  -  bd
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L'Ingénieur

Rodolphe est un scénariste français né en 1948. Également critique, journaliste et romancier, il est connu notamment pour ses séries Trent et Kenya (avec le dessinateur Léo), Commissaire Raffini (avec Ferrandez et Maucler)… Il a également scénarisé le sublime diptyque L’Autre Monde, dessiné par Florence Magnin.
Bertrand Marchal est un dessinateur belge qui a fait des études à l’École de Recherche Graphique de Bruxelles avant de prendre des cours de BD. Il est l’auteur des Châtiments de l’an mil chez Glénat, et a déjà travaillé avec Rodolphe sur la série Frontière.

Qui est Grégor ?

Une nuit, sur un pont de Berlin-Ouest, pendant la guerre froide. Des américains et des russes procèdent à l’échange de deux de leurs agents. Grégor retrouve ainsi ses compagnons soviétiques qui le ramènent au village, un lieu totalement isolé du monde. Tout le monde au village semble connaître Grégor, mais cet ingénieur en hydraulique ne se souvient de rien. Il va chercher à comprendre qui il est et où il se trouve.

Une histoire sans grand intérêt

Deux éléments peuvent inquiéter le lecteur curieux découvrant L’Ingénieur : la colorisation photoshopée à outrance de la couverture, et la numérotation du tome : « cycle 1 (1/1) » de la série Le Village.

La première inquiétude est heureusement vite levée à l’ouverture de l’album : la colorisation est plutôt réussie et soignée. De même que le dessin de Marchal qui, sans être exceptionnel, est adapté à l’histoire : réaliste et suffisamment dynamique. Si les visages laissent parfois à désirer, l’architecture du village est particulièrement bien rendue, que ce soit dans les plans larges ou dans les détails.

Malheureusement, le scénario ne captive pas. Il s’agit d’une histoire on ne peut plus classique d’espionnage, certes bien menée, mais sans grand intérêt. Le jeu sur l’identité de Grégor (dévoilée à la fin de l’album dans un twist final qui laisse dubitatif) représente le fil conducteur d’une intrigue linéaire sans surprise. On est même déçu par la révélation de ce qu’est le village, qui ne tient pas les promesses du mystère évoqué sur la couverture.

Ce qui sauve l’album est que l’histoire se tient en un volume. Mais du coup la deuxième inquiétude soulevée plus tôt ressort, les auteurs ayant visiblement l’intention de se lancer dans plusieurs autres cycles. Espérons ces derniers plus originaux et intéressants que cet Ingénieur.

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