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L'Inquisiteur et la proie

Téhy (Scénariste), Bruno Stambecco (Coloriste), Vax (Dessinateur)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 26/11/2008  -  bd
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L'Inquisiteur et la proie

Téhy, Vax et Stambecco... Voici un trio qu'on ne présente plus. Si le dernier a rejoint l'équipe de YIU - Premières missions récemment, il n'en demeure pas moins un coloriste de talent. Il a travaillé sur d'autres projets comme Merlin d'Istin. Quant aux deux autres, leur réputation n'est plus à faire et le travail qu'ils réalisent pour la BD YIU - Premières missions est toujours d'une qualité et d'une précision époustouflante.

Une mission qui diffère

C'est en rentrant d'une de ses missions d'exécution qui se déroule comme d'habitude avec une facilité déconcertante, que Yiu est chargée d'une nouvelle mission plutôt spéciale. Elle doit tuer une des têtes pensantes du clergé qui l'emploie et récupérer des informations de la plus haute importance avant qu'elles ne tombent dans les mains ennemies.
Cette personne n'est autre que celle qui l'a formée et qui, justement désire la voir.
Elle se retrouve donc confrontée à son mentor et à son passé.

Dans la continuité des précédents tomes

Voici un tome qui permet à Téhy d'explorer et de nous faire découvrir l'enfance et la formation de Yiu en tueuse. Grâce à cette histoire, on comprend mieux comment elle a pu devenir celle qu'elle est actuellement : impitoyable et sans cœur. En tout cas en apparence, car un cœur elle en possède bien un, qu'elle a dû enfouir au plus profond d'elle même pour pouvoir survivre.

Il est intéressant de noter la construction de la couverture : Yiu est en position fœtale et des armes semblent flotter autour d'elle. La symbolique est claire : on assiste à sa naissance en tant que mercenaire tueuse. L'aboutissement et l'épreuve finale de sa formation étant de tuer son créateur...

Un détail est toutefois gênant : Téhy fait allusion à des missions antérieures chronologiquement parlant mais l'une de ces missions se déroulera dans le tome suivant. C'est un peu frustrant de ne pas savoir de quoi il en retourne.

Quant aux graphismes, Vax et Stambecco rendent fidèlement l'atmosphère du scénario et depuis l'arrivée de Stambecco, les couleurs ont pris une certaine profondeur.

Voici une BD de fin d'année qui réjouira les amateurs du genre.

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