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La Forge des ténèbres

Beet (Illustrateur de couverture), Guillaume Le Pennec (Traducteur), Oliver Johnson ( Auteur)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/03/2006  -  livre
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La Forge des ténèbres

Né en 1957 en Grande Bretagne, Olivier Johnson a fait une bonne partie de sa carrière d'écrivain en rédigeant des Livres dont vous êtes le héros. Les plus anciens d'entre vous se souviennent peut-être des séries Les Terres de légende et Dragon d'Or. Parallèlement Olivier Johnson a également été éditeur avant de finalement se lancer dans des romans plus classiques comme ce cycle Les Porteurs de lumière.

Vampires aux dents longues...


Thrull est une cité maudite. Depuis sa défaite sept ans plus tôt, elle est sous la coupe d'un roi vampire particulièrement violent... Les vivants sont obligés de se cloîtrer la nuit pour éviter que les hordes maudites qui errent dans les rues. Et parfois, elles parviennent à mettre à sac une maison, tuant sans distinction les hommes, les femmes et les enfants. Dans cette époque où l'espoir est mort, ils sont deux à vouloir plonger dans l'enfer de Thrull. Le premier, c'est Urthred le prêtre à la face tellement ravagée qu'il doit porter un masque. Lui vient au secours de son frère. Le deuxième c'est Jayal, héritier de l'ancien défenseur de la cité venu, lui, rechercher une belle jeune femme... Au détour de leur quête, l'horreur les attend...

De l'aventure et pas grand chose d'autre

Si le style est facile et agréable à suivre, La Forge des Ténèbres est un roman classique de fantasy. Peut-être un peu trop d'ailleurs pour vraiment emporter notre adhésion. Les clichés se succèdent au rythme de l'action avec ses éternelles prophéties, ses mentors revenus d'entre les morts pour guider les héros, ses vampires incapables d'approcher de la moindre gousse d'ail... Et même si les chapitres s'enchaînent rapidement, on a du mal à se passionner pour cette intrigue. L'univers a un arrière-goût de carton-pâte et manque clairement de crédibilité. Bref, c'est un roman plutôt moyen sauvé de justesse par le personnage d'Urthred, un peu perdu dans toute cette ambiance glauque et morbide, et par un style qui n'est pas désagréable. Espérons que dans les prochains tomes (mais que le cycle part mal), Olivier Johnson parviendra à se trouver une voie propre et un univers qui lui soit propre...

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