Qui ne connaît pas Terry Pratchett et ses annales ? Pour celui là, qui à dû vivre reclus dans une hutte au fin fond du Larzac, il doit savoir que ce singulier auteur est de nationalité anglaise et qu’il est né en 1948. Je ne vais pas faire ici sa biographie. Ce qu’il faut savoir c’est que par un beau matin ensoleillé de l’an de grâce 1983, il développa ce qui allait devenir l’univers du disque monde, sorte de patchwork où se côtoient tous les grands clichés de la fantasy depuis Tolkien. A la différence que tous ces clichés sont burlesques et tournés en dérision.
C’est l’heure de prendre sa retraite
A Ankh-Morpork, la capitale du Disque Monde, se trouve le guet des orfèvres qui se compose du guet de jour et du guet de nuit. Or, il se trouve que le capitaine Vimaire, chef du guet de nuit doit prendre sa retraite pour se marier avec la richissime Sybil Ramkin. Pour le remplacer le guet de nuit recrute. C’est donc au caporal Carotte de sélectionner et de former les nouvelles recrues. Ce ne sera pas une mince affaire quand on sait que ces dernières sont le nain Bourrico, le troll Détritus - il faut savoir que ces deux races se vouent une haine ancestrale dont l’origine s’est perdue en tentant de remonter à la surface de leur mémoire – et enfin la belle Anga qui a tendance à avoir un problème de pilosité les soirs de pleine lune. Le comble dans cette situation est que des morts inexpliquées apparaissent un petit peu partout dans les rues d’Ankh-Morpork. Pour sa dernière enquête, le capitaine Vimaire va devoir faire face à des dragons explosifs, des assassins qui tuent sans être payés et d’une mystérieuse arme métallique qui semble posséder une âme.
Du pur bonheur sur 408 pages
Que pourrais-je ajouter que je n’ai pas déjà dit dans mes précédentes critiques ? Avec ces 15 tomes, et c’est loin d’être fini, Pratchett utilise toujours la même recette et le pire c’est qu’elle fonctionne. C’est avec une grande joie que je me replonge dans les Annales du Disque Monde dont je découvre une nouvelle particularité à chaque tome. Avec son style bien particulier et reconnaissable entre tous, il nous entraîne à nouveau dans une histoire toujours aussi folle, burlesque et décalée. C’est véritablement du pur bonheur et ne vous étonnez pas si l’on vous regarde d’un drôle d’air lorsque vous rigolerez tout seul.

Le Guet des Orfèvres
Cycle/Série :
Les Annales du Disque-Monde
Langue d'origine : Anglais UK
Date de parution : 31/01/2004
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