S.G. Browne est un auteur américain porté sur l'humour noir et la satire sociale. Publié aux États-Unis depuis 2009 grâce à Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour, il est à l'origine de trois autres romans dont certains sont déjà parus en France. Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël met à nouveau en scène le zombie protestataire Andy Warner.
Rats de laboratoire à la recherche d'un miracle de Noël.
Andy Warner a été enfermé dans un centre de tests. Cobaye au service de la science, il subit les expérimentations sous la houlette d'un médecin particulièrement vicieux. Jusqu'à ce que l'occasion se présente et qu'il s'échappe avec ses co-détenus. Commence alors une battue pour retrouver les zombies au milieu du grand rassemblement de Pères Noël qui a lieu dans la ville la plus proche.
Les zombies ne sont plus brimés, ils sont traqués...
Enfermé après les événements du précédent livre, Andy découvre lors de son évasion à quel point ses congénères sont privés de leurs droits civiques et accessoirement de leur dignité... Les zombies, déjà très mal considérés dans le livre précédent, ont vu leur situation sociale se dégrader clairement. Désormais, les personnes qui cachent des zombies chez eux sont susceptibles d'être écrouées, les morts-vivants se terrent ou ne sont plus destinés qu'à être des cobayes ou à pourrir dans une « ferme de cadavres ». Rien de bien réjouissant, en somme...
Grand contestataire dans Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour, Andy s'occupe désormais surtout de sa survie. Mais alors que ses camarades sont tous rattrapés par le personnel du centre, il se fait un devoir d'aller les sauver.
"Je ne m'étais pas préparé à jouer le rôle du Père Noël. Je cherchais juste à m'habiller vite fait, pas à devenir une icône festive."
C'est avec un certain plaisir que l'on retrouve Andy dans ses nouvelles aventures malgré la mauvaise posture dans laquelle il se trouve. Bien que le ton et l'état d'esprit du personnage principal soient différents du précédent livre, l'auteur parvient à nous faire sourire, à nous attendrir et à nous interpeller.
Le récit ne se centre plus sur la tolérance de la société mais davantage sur certaines de ses tares. De la mère indigne à la brute alcoolisée en passant par le médecin sans morale, les humains sont majoritairement dépeints dans leurs aspects les plus répugnants. Sans parler des dérives justifiées par les fêtes de fin d'année et qui sont froidement présentées par quelques scènes urbaines.
Au milieu de ça se trouve cependant une petite fille nommée Annie qui prend Andy pour le véritable Père Noël. En effet, en voulant semer ses poursuivants, le zombie se voit contraint d'enfiler un déguisement de Père Noël emprunté à un mannequin. Comme cette petite fille est très seule et passablement délaissée, Andy se sent obligé de s'assurer qu'elle passera le Noël auquel elle a droit ! Cette partie du roman apporte une touche de naïveté attendrissante qui évite l'écueil "tout blanc - tout noir" vers lequel un tel récit aurait pu s'orienter.
Côté zombies, de nouveaux personnages hauts en couleur et même d'anciens compagnons d'Andy assurent des dialogues enlevés et des remarques grinçantes. Toujours aussi humains dans leurs réactions et leurs réflexions, ces protagonistes donnent au lecteur de quoi s'attacher à eux.
En bref, pari réussi pour S.G. Browne qui est parvenu à remettre en scène son personnage de zombie protestataire dans Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël. À noter que ce livre s'apparente davantage à un faux conte de Noël plus qu'à une suite de Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour. Même si le ton grinçant est quelque peu perdu en même temps que la surprise qu'apportait le concept du zombie humanisé, ce livre n'en reste pas moins une lecture distrayante.
Rats de laboratoire à la recherche d'un miracle de Noël.
Andy Warner a été enfermé dans un centre de tests. Cobaye au service de la science, il subit les expérimentations sous la houlette d'un médecin particulièrement vicieux. Jusqu'à ce que l'occasion se présente et qu'il s'échappe avec ses co-détenus. Commence alors une battue pour retrouver les zombies au milieu du grand rassemblement de Pères Noël qui a lieu dans la ville la plus proche.
Les zombies ne sont plus brimés, ils sont traqués...
Enfermé après les événements du précédent livre, Andy découvre lors de son évasion à quel point ses congénères sont privés de leurs droits civiques et accessoirement de leur dignité... Les zombies, déjà très mal considérés dans le livre précédent, ont vu leur situation sociale se dégrader clairement. Désormais, les personnes qui cachent des zombies chez eux sont susceptibles d'être écrouées, les morts-vivants se terrent ou ne sont plus destinés qu'à être des cobayes ou à pourrir dans une « ferme de cadavres ». Rien de bien réjouissant, en somme...
Grand contestataire dans Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour, Andy s'occupe désormais surtout de sa survie. Mais alors que ses camarades sont tous rattrapés par le personnel du centre, il se fait un devoir d'aller les sauver.
"Je ne m'étais pas préparé à jouer le rôle du Père Noël. Je cherchais juste à m'habiller vite fait, pas à devenir une icône festive."
C'est avec un certain plaisir que l'on retrouve Andy dans ses nouvelles aventures malgré la mauvaise posture dans laquelle il se trouve. Bien que le ton et l'état d'esprit du personnage principal soient différents du précédent livre, l'auteur parvient à nous faire sourire, à nous attendrir et à nous interpeller.
Le récit ne se centre plus sur la tolérance de la société mais davantage sur certaines de ses tares. De la mère indigne à la brute alcoolisée en passant par le médecin sans morale, les humains sont majoritairement dépeints dans leurs aspects les plus répugnants. Sans parler des dérives justifiées par les fêtes de fin d'année et qui sont froidement présentées par quelques scènes urbaines.
Au milieu de ça se trouve cependant une petite fille nommée Annie qui prend Andy pour le véritable Père Noël. En effet, en voulant semer ses poursuivants, le zombie se voit contraint d'enfiler un déguisement de Père Noël emprunté à un mannequin. Comme cette petite fille est très seule et passablement délaissée, Andy se sent obligé de s'assurer qu'elle passera le Noël auquel elle a droit ! Cette partie du roman apporte une touche de naïveté attendrissante qui évite l'écueil "tout blanc - tout noir" vers lequel un tel récit aurait pu s'orienter.
Côté zombies, de nouveaux personnages hauts en couleur et même d'anciens compagnons d'Andy assurent des dialogues enlevés et des remarques grinçantes. Toujours aussi humains dans leurs réactions et leurs réflexions, ces protagonistes donnent au lecteur de quoi s'attacher à eux.
En bref, pari réussi pour S.G. Browne qui est parvenu à remettre en scène son personnage de zombie protestataire dans Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël. À noter que ce livre s'apparente davantage à un faux conte de Noël plus qu'à une suite de Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour. Même si le ton grinçant est quelque peu perdu en même temps que la surprise qu'apportait le concept du zombie humanisé, ce livre n'en reste pas moins une lecture distrayante.