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Le premier assassin

Stephen Desberg (Scénariste), Henri Reculé (Coloriste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/05/2007  -  bd
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Le premier assassin

Né en 1954, la bibliographie de Stephen Desberg est aujourd'hui longue comme le bras. Au fil des années il a été le scénariste de nombreuses séries comme Black Op, Le Crépuscule des anges, L'Etoile du désert, I.R.$., Les Immortels, Mayam, Mic Mac Adam, Le Scorpion ou bien les célèbres Tif et Tondu. Avec lui sur Cassio, on retrouve Henri Reculé qui a dessiné Le Crépuscule des anges et Les Immortels.

Mystère historique

Ornella, jeune et jolie archéologue, découvre en faisant des fouilles des parchemins écris par la main de Cassio, un homme qui a vécu à Rome au deuxième siècle après Jésus Christ. Et stupeur, ces manuscrits semblent prouver qu'il a survécu à une tentative de meurtre. Aurait-il réussit à tromper son monde depuis presque 2000 ans ? C'est le début d'une enquête historique pour la jeune archéologue. Et elle n'est pas au bout de ses surprises...

Mal exploité

Principal reproche à faire au scénario de Cassio, c'est la mauvaise exploitation de la ligne de narration autour de l'archéologue. Pour l'heure, son rôle se borne ou presque à lire le récit des aventures du jeune Cassio. Elle n'est que l'alibi pour permettre à Stephen Desberg de raconter son histoire et l'on en vient rapidement à se demander à quoi elle sert. D'autant que l'autre ligne de narration, celle qui nous emmène en 145 après Jésus Christ, est elle plutôt passionnante. Stephen Desberg  a été astucieux. Il nous montre d'abord le meurtre avant de nous raconter l'histoire. L'idée n'est pas neuve mais elle est toujours aussi efficace. Et découvrir qu'il a sans doute survécu rajoute du piment et donne envie de lire la suite.

Côté dessin les planches d'Henri Reculé sont plutôt réussies (avec quand même quelques ratés notamment dans les recherches archéologiques d'Ornella). On regrettera juste un manque de détails dans les traits de ses personnages dont les visages sont un peu lisses (certains semblent presque interchangeables). Mais il s'agit d'une des caractéristiques de son style. On retrouvait le même défaut (si l'on considère que s'en est un) dans Les Immortels. Pour l'heure, les débuts sont plutôt positifs dans l'ensemble, même si certains détails, plus ou moins important, gênent aux entournures. Affaire à suivre

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