Responsable des éditions Octobre, Pierre Grimbert n'en est pas moins auteur. On l'a découvert avec Le Cycle de Ji qui a connu un franc succès en France. Après un détour par la littérature jeunesse, il revient à ses premiers amours en écrivant la suite du Cycle de Ji : Les Enfants de Ji. Ce cycle, en 5 tomes, se déroule une génération après la première saga.

Les retrouvailles et le combat final

Cael, Amanon, Nolan et leurs compagnons ont enfin retrouvé leurs parents. Ces derniers se trouvaient retenus prisonniers dans les jardins du Jal par Nol l'Etrange. Il leur annonce que l'affrontement final contre Sombre doit avoir lieu s'ils veulent sauver leur peuple respectif de la domination du démon. Aussi, ils retournent à Wallos pour récupérer l'épée de Saat, seule arme capable de tuer leur ennemi. Le seul problème c'est qu'ils ne savent toujours pas qui est l'adversaire. D'autant plus que certaines prophéties d'Usul ne se sont pas encore réalisées, notamment celle qui indique qu'il y a un traître parmi eux.

Un cinquième tome de meilleure facture

Avec ce cinquième tome, Pierre Grimbert conclue sa pentalogie. Même s'il ne répond pas à toutes les questions posées le long de son récit, il lui permet de rehausser l'ensemble de ce cycle. En effet, tout le long de l'histoire, on a eu une impression de déjà vu car beaucoup d'événements ressemblaient à ceux du précédent cycle. Heureusement ce cinquième tome sort du lot. Même si la structure du récit reste linéaire, il ressort de ce livre un aspect philosophico-religieux qui n'est pas inintéressant : la relation entre les hommes et les dieux et leur interdépendance. Il est quand même un peu dommage que Pierre Grimbert ne se soit focalisé que sur ses personnages. Il en oublie de développer son univers. Les portes construites par les Ethèques sont abordées avec parcimonie alors qu'il aurait pu nous en apprendre bien plus sur la création de son monde. Mais peut-être que ce sera pour un prochain cycle.