Chaka Zulu, fondateur de l’empire Zoulou au dix-neuvième siècle est une figure fascinante pour qui s’intéresse à l’histoire de l’Afrique du Sud. Ce que l’on sait de sa vie relève autant du témoignage que de la légende. Une raison suffisante pour en faire un personnage de la littérature. Après des auteurs comme Thomas Mopoku Mofolo ou Léopold Sedar Senghor, Tomas Day (La voie du Sabre, L’instinct de l’équarisseur, La Cité des crânes) se laisse subjuguer par le tyran dont il fait le héros de son Trône d’Ébène. Ce roman, publié chez le Bélial en 2007 a remporté le grand Prix de l’imaginaire 2008 et fait, ici, l’objet d’une réédition en poche chez Folio SF.
Fantasy d’Afrique Du sud
Si la Fantasy est bien l’art de conter les légendes, alors Le Trône d’ébène est un excellent roman de Fantasy. Loin du sentier tout tracé des innombrables enfants de Tolkien, ce récit explore l’imaginaire, mal connu, du continent africain.
On y trouve des caractéristiques communes au genre. La sorcière aveugle qui terrorise la population avec son cochon de compagnie ; des dieux comme Ananzi, Crocodile-Aux-Yeux-D’Émeraude, Serpent-Des-Eaux-Vives, Marabout-Haut-Comme-Un-Arbre, Le Grand Lion ; des rois, des princes et des princesses ; une prophétie, un enfant rejeté, des guerres, des conquêtes et du sang, beaucoup de sang.
L’histoire et la légende
La légende, au fond, n’est qu’une des façons de faire vivre un récit.
Chaka, face à la sorcière qui l’a placé sur les rails de la légende découvre que ce qui importe vraiment, c’est sa volonté. Le fils de la légende est celui qui en accepte le poids et les responsabilités. Ainsi, chaque instant de sa vie, Chaka l’immortel, au contraire des pantins malmenés par un inflexible destin, reste un homme qui choisit, librement, d’endosser les attentes de son peuple et d’incarner la légende en la tissant, décision par décision.
Crédible, vibrant et très bien documenté, Le Trône d'ébène, récit fictif de la vie du tyran zoulou, est le lieu où se rencontrent l’histoire et la légende. Un grand moment de lecture !
Fantasy d’Afrique Du sud
Si la Fantasy est bien l’art de conter les légendes, alors Le Trône d’ébène est un excellent roman de Fantasy. Loin du sentier tout tracé des innombrables enfants de Tolkien, ce récit explore l’imaginaire, mal connu, du continent africain.
On y trouve des caractéristiques communes au genre. La sorcière aveugle qui terrorise la population avec son cochon de compagnie ; des dieux comme Ananzi, Crocodile-Aux-Yeux-D’Émeraude, Serpent-Des-Eaux-Vives, Marabout-Haut-Comme-Un-Arbre, Le Grand Lion ; des rois, des princes et des princesses ; une prophétie, un enfant rejeté, des guerres, des conquêtes et du sang, beaucoup de sang.
L’histoire et la légende
La légende, au fond, n’est qu’une des façons de faire vivre un récit.
Chaka, face à la sorcière qui l’a placé sur les rails de la légende découvre que ce qui importe vraiment, c’est sa volonté. Le fils de la légende est celui qui en accepte le poids et les responsabilités. Ainsi, chaque instant de sa vie, Chaka l’immortel, au contraire des pantins malmenés par un inflexible destin, reste un homme qui choisit, librement, d’endosser les attentes de son peuple et d’incarner la légende en la tissant, décision par décision.
Crédible, vibrant et très bien documenté, Le Trône d'ébène, récit fictif de la vie du tyran zoulou, est le lieu où se rencontrent l’histoire et la légende. Un grand moment de lecture !