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Le Voyage de l'Ombrelune

Sean McMullen ( Auteur), Henri-Luc Planchat (Traducteur), Tomislav Tikulin (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/03/2008  -  livre
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Le Voyage de l'Ombrelune

Sean McMullen est Australien. On le découvre en France avec Les Âmes dans la grande machine, un roman de science-fiction coupé en deux pour la traduction française. Mais il en a, en fait, sept autres à son actif. Avec Les Chroniques de Verral, il se lance dans la fantasy.

Et c'est ainsi que tout fut détruit

L'empereur Warsovran a récupéré une arme magique capable de détruire ses ennemis et, dans la guerre qu'il a déclenchée, il va l'utiliser. Cette arme s'appelle Mort-d'Argent et lors de la première utilisation, Warsovran en perd le contrôle. Hélas pour lui, sa puissance est telle qu'il ravage complètement le continent de la Torée. Les seuls survivants sont à bord de l'Ombrelune, un petit bateau espion.
Une fois l'arme utilisée c'est la course au pouvoir car nombreux sont ceux qui veulent se l'approprier.

Alors au milieux de ces ambitieux, que peut faire un adolescent boutonneux de quatorze ans, du nom de Laron, pour empêcher que cette arme ne tombe, une nouvelle fois, dans de mauvaises mains ?
Plus qu'il n'y paraît, car Laron est un être unique : c'est un vampire de sept siècles qui a été enlevé à la Terre. De plus c'est un initié de haut niveaux.

Original mais peut mieux faire

Voici un livre de fantasy assez original. Loin des sentiers battus et des prophéties annonçant le retour de l'élu qui sauvera tout le monde contre un gros méchant pas beau, nous voici emmenés dans une histoire où l'on suit différents personnages qui tentent de survivre et d'empêcher qu'une arme terriblement mortelle ne signe la fin du monde.

Mais même si l'approche est bonne, l'histoire a tendance à s'essouffler un peu et l'intrique n'est pas vraiment palpitante. Malgré tout, les personnages restent attachants et celui de Laron, l'unique vampire qui ne tue que les gens mauvais par acte de chevalerie, est assez pittoresque. Une noblesse d'âme insolite qui ne lui amène que l'incompréhension de ses congénères et fait sourire le lecteur.

Ce roman est agréable à lire, mais malgré le fait qu'il bouscule les codes du genre, l'histoire ne tient pas le lecteur en haleine et il ne restera pas dans les mémoires.

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