On ne présente plus Pierre Bordage. Mastodonte de la science-fiction en France, il faut avoir lu quelques-unes de ses oeuvres phares pour comprendre sa puissance d’écriture et son talent de conteur. Parmi ses dernières réussites L’Evangile du serpent et sa suite L’Ange de l’Abîme.
Croisement et descendance
L'homme ne restera pas toujours sur Terre ! C'est en tout cas ce qui se passe dans ce roman. Depuis longtemps, l'espèce humaine a complètement disparu de la surface de notre planète. Il ne reste plus que ses descendants, des tribus d'Hommes-Cochons, d'Hommes-Serpents, d'Homme-Chauve-Souris, d'Hommes-Rats... Bref, toute une ménagerie de mutants. Pour eux, les humains sont devenus des dieux qu'ils vénèrent avec assiduité. Mais, leur situation n'est guère plus reluisante. Peu à peu, ils régressent vers l'animalité, devenant de moins en moins civilisés.
Révolté contre cette situation, Véhir, l'homme cochon va se mettre en quête des dieux humains après avoir été rejeté de sa communauté. Déjà il ne possède plus que deux phalanges alors que ses grands-parents en avaient trois, et son peuple perd sa culture petit à petit, redevenant des brutes épaisses sans cervelle. Qui sait combien de génération reste-t-il, avant que ces mutants redeviennent des animaux ? Evidemment, toutes sortes d'aventures vont lui arriver, des plus dangereuses aux plus agréables.
Fantasy et science-fiction
Pierre Bordage a ici intégré tous les éléments de la fantasy classique, avec la quête initiatique du héros et l'alliance entre les peuples antagonistes pour faire triompher le bien de "Anihumanité". On retrouve aussi toute une galerie assez redondante avec le voleur, qui suit le héros pour finalement retrouver un semblant de dignité, le pauvre paysan au destin exceptionnel, la belle princesse qui va en tomber amoureuse et qui reniera son rang pour lui (et pour échapper à un mariage de raison), la courtisane qui a été obligée de s'exiler pour protéger son royal enfant des complots de l'aristocratie... L'originalité du livre consiste à tout transporter dans une époque post-humaine, sur une Terre où les traces des hommes s'effacent peu à peu. Reste quand même le plaisir de lire ce livre, très bien écrit malgré son côté classique.
Croisement et descendance
L'homme ne restera pas toujours sur Terre ! C'est en tout cas ce qui se passe dans ce roman. Depuis longtemps, l'espèce humaine a complètement disparu de la surface de notre planète. Il ne reste plus que ses descendants, des tribus d'Hommes-Cochons, d'Hommes-Serpents, d'Homme-Chauve-Souris, d'Hommes-Rats... Bref, toute une ménagerie de mutants. Pour eux, les humains sont devenus des dieux qu'ils vénèrent avec assiduité. Mais, leur situation n'est guère plus reluisante. Peu à peu, ils régressent vers l'animalité, devenant de moins en moins civilisés.
Révolté contre cette situation, Véhir, l'homme cochon va se mettre en quête des dieux humains après avoir été rejeté de sa communauté. Déjà il ne possède plus que deux phalanges alors que ses grands-parents en avaient trois, et son peuple perd sa culture petit à petit, redevenant des brutes épaisses sans cervelle. Qui sait combien de génération reste-t-il, avant que ces mutants redeviennent des animaux ? Evidemment, toutes sortes d'aventures vont lui arriver, des plus dangereuses aux plus agréables.
Fantasy et science-fiction
Pierre Bordage a ici intégré tous les éléments de la fantasy classique, avec la quête initiatique du héros et l'alliance entre les peuples antagonistes pour faire triompher le bien de "Anihumanité". On retrouve aussi toute une galerie assez redondante avec le voleur, qui suit le héros pour finalement retrouver un semblant de dignité, le pauvre paysan au destin exceptionnel, la belle princesse qui va en tomber amoureuse et qui reniera son rang pour lui (et pour échapper à un mariage de raison), la courtisane qui a été obligée de s'exiler pour protéger son royal enfant des complots de l'aristocratie... L'originalité du livre consiste à tout transporter dans une époque post-humaine, sur une Terre où les traces des hommes s'effacent peu à peu. Reste quand même le plaisir de lire ce livre, très bien écrit malgré son côté classique.