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Les Lumineuses

Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 07/05/2013  -  livre
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Les Lumineuses

Lauren Beukes est une auteure sud-africaine. Journaliste, scénariste, auteure de documentaires et de bandes dessinées (Fairest 2), Lauren ne s’ennuie pas. Cette touche à tout est maintenant traduite dans plusieurs langues et diffusée dans tous les continents. D’accessible en France, nous pouvons citer : Zoo City, Moxyland et Les Lumineuses.

Une traque sans merci

Harper Curtis est un assassin. Seul, marginalisé, laissé pour compte, il arpente les rues de Chicago et ses bas-fonds pour échapper à ses assaillants et s’en sortir. Par hasard, il se réfugie dans une maison abandonnée, dans laquelle il a des visions : des femmes, lumineuses, qui l’attirent. Il doit alors les trouver pour les assassiner.

Mais l’élément le plus important de tous, c’est qu’en sortant de la maison, il peut voyager dans le temps, et choisir la date à laquelle il veut aller. Il pourra ainsi choisir les moments les plus propices pour trouver et tuer ses victimes.

Jusqu’au jour où l’une de ces femmes s’en sortira, et qu’elle décidera de retrouver son agresseur en suivant la piste laissée par des indices anachroniques sur le cadavre des lumineuses…

Surprenant

Quelle idée originale et brillante. Ancré dans un Chicago évoluant avec les années et très réaliste, ce thriller noir nous dépeint l’évolution d’un assassin et d’une survivante, tous deux emportés par leur instinct. Les chapitres sont courts et s’enchaînent rapidement. Ils alternent entre l’histoire d’une lumineuse, de notre survivante, ou de notre tueur, le tout à des dates différentes. L’enchaînement se fait bien et est agréable, tout autant que déroutant.

Avec un scénario bien ficelé, un ensemble cohérent, un trait de fantastique, et un rythme haletant, Lauren Beukes signe un thriller efficace qui tient en haleine jusqu’aux dernières pages, déroutant et fascinant.
Les dernières pages nous montrent à quel point l’auteure maîtrise son scénario jusqu’au bout des ongles. L’ingéniosité est de mise.

Ceux qui n’aiment pas cela pourront reprocher les scènes glauques lors des nombreux assassinats, mais l’ambiance qui en découle appuie la personnalité et la psychologie fort travaillées de Harper.

Notons que les allers et retours incessants dans le temps nécessitent une certaine concentration tout au long des chapitres pour saisir la cohérence du tout et ne pas rater un détail.

En somme, c’est un bon thriller, bâti sur une idée originale, et autour d’un scénario bien ficelé du début à la fin. 

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