Né en 1979, Dmitry Glukhovsky est journaliste expert en relations internationales. Il est aujourd’hui reporter free-lance pour Russia Today’s. Dans Metro 2033, il s’attache à décrire un monde post-apocalyptique, qui a connu une adaptation en jeu vidéo sortie sous nos contrées en mars 2010.
Un monde ravagé
Une guerre nucléaire a ravagé la Terre. Les derniers survivants moscovites se sont réfugiés dans le métro où ils ont formé des micro-sociétés qui habitent les différentes stations. Le sous-sol de la capitale russe a vu naître de nouvelles religions et croyances, mais l’équilibre précaire de cette nouvelle société est menacé par les dangers qui planent à l’extérieur.
Artyom, l’un de ces survivants, est chargé de transmettre un message en rapport avec l’un de ces dangers, et devra traverser les méandres du métro moscovite pour atteindre Polis, l’un des derniers endroits qui conservent les vestiges de la civilisation humaine.
Une quête initiatique
Le roman se présente sous la forme d’une quête initiatique : le lecteur découvre pas à pas avec le héros, Artyom, les rouages de cette nouvelle société née des cendres de la guerre qui a ravagé la surface. On voit se succéder les stations avec leurs lots de fous, de laissés pour compte, dans une photographie saisissante de la société actuelle : si le cadre est différent, les hommes persistent à commettre les mêmes erreurs, des personnes avides de pouvoir cherchant à contrôler le peu qu’il reste de civilisation.
Chaque rencontre est ainsi l’occasion pour l’auteur de s’attaquer à ce qui compose la société humaine : religions, militarisme, soif de pouvoir… Le décor sombre et désespéré ne fait qu’accentuer l’horreur et la vanité de l’ensemble : l’homme persiste à rejeter la faute sur ce qui est autre et ce qu’il ne comprend pas. L’auteur décrit un monde sombre et désespéré, qui ne laisse que peu d’espoir aux survivants.
On se trouve face à un roman intéressant sur bien des points, mais qui souffre de nombreuses longueurs : l’auteur use et abuse des dialogues explicatifs, qui contribuent à alourdir le récit. Et l’impression d’avoir droit (du moins au début du roman) à une visite guidée de toutes les stations du métro moscovite rend le récit un peu trop linéaire.
Passés les quelques passages et personnages dispensables, on est devant un roman correct, à l’ambiance lourde et pesante. Il n'est d'ailleurs pas étonnant que le roman ait connu une adaptation en jeu vidéo : l'ambiance étouffante de cet univers s'y prêtait à merveille. Le récit est cependant trop long, et le livre aurait gagné à être allégé.
Métro 2033 est un roman post-apocalyptique classique, qui ne révolutionnera pas le genre, mais qui ne manque pas de qualités.
Un monde ravagé
Une guerre nucléaire a ravagé la Terre. Les derniers survivants moscovites se sont réfugiés dans le métro où ils ont formé des micro-sociétés qui habitent les différentes stations. Le sous-sol de la capitale russe a vu naître de nouvelles religions et croyances, mais l’équilibre précaire de cette nouvelle société est menacé par les dangers qui planent à l’extérieur.
Artyom, l’un de ces survivants, est chargé de transmettre un message en rapport avec l’un de ces dangers, et devra traverser les méandres du métro moscovite pour atteindre Polis, l’un des derniers endroits qui conservent les vestiges de la civilisation humaine.
Une quête initiatique
Le roman se présente sous la forme d’une quête initiatique : le lecteur découvre pas à pas avec le héros, Artyom, les rouages de cette nouvelle société née des cendres de la guerre qui a ravagé la surface. On voit se succéder les stations avec leurs lots de fous, de laissés pour compte, dans une photographie saisissante de la société actuelle : si le cadre est différent, les hommes persistent à commettre les mêmes erreurs, des personnes avides de pouvoir cherchant à contrôler le peu qu’il reste de civilisation.
Chaque rencontre est ainsi l’occasion pour l’auteur de s’attaquer à ce qui compose la société humaine : religions, militarisme, soif de pouvoir… Le décor sombre et désespéré ne fait qu’accentuer l’horreur et la vanité de l’ensemble : l’homme persiste à rejeter la faute sur ce qui est autre et ce qu’il ne comprend pas. L’auteur décrit un monde sombre et désespéré, qui ne laisse que peu d’espoir aux survivants.
On se trouve face à un roman intéressant sur bien des points, mais qui souffre de nombreuses longueurs : l’auteur use et abuse des dialogues explicatifs, qui contribuent à alourdir le récit. Et l’impression d’avoir droit (du moins au début du roman) à une visite guidée de toutes les stations du métro moscovite rend le récit un peu trop linéaire.
Passés les quelques passages et personnages dispensables, on est devant un roman correct, à l’ambiance lourde et pesante. Il n'est d'ailleurs pas étonnant que le roman ait connu une adaptation en jeu vidéo : l'ambiance étouffante de cet univers s'y prêtait à merveille. Le récit est cependant trop long, et le livre aurait gagné à être allégé.
Métro 2033 est un roman post-apocalyptique classique, qui ne révolutionnera pas le genre, mais qui ne manque pas de qualités.