Après Chien du Heaume, son premier roman (lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire ainsi que du Prix Imaginales en 2010), et de nombreuses nouvelles dans plusieurs recueils (Magiciennes et sorciers), Justine Niogret poursuit dans Mordre le Bouclier son exploration du Moyen Âge.
Un monde violent et sans pitié
Plusieurs mois ont passé depuis la mort de Noalle et Chien du Heaume, anéantie par la perte de ses doigts, s’abîme dans la contemplation de sa griffe de fer, cadeau de Regehir le forgeron. Bréhyr entend lui redonner vie et l’entraîne sur les routes à la recherche du dernier homme qu’elle doit tuer : Hérôon, parti pour les croisades.
Les deux guerrières reprennent ensemble la route, et devront affronter folie et vengeance dans le chemin qui les mènera à la rédemption.
Tout espoir n’est pas perdu
Dans Mordre le Bouclier, Justine Niogret continue son récit situé au moyen Âge… son style hybride qui emprunte au parler médiéval tout en restant compréhensible est toujours aussi efficace, et donne un cachet particulier aux dialogues qui parsèment le récit. On retrouve Chien du Heaume et un autre personnage féminin, dans une quête initiatique qui les mènera chacune à envisager leur destin autrement. Les rencontres oniriques et hors du temps présentes dans le roman précédent sont aussi là, mais elles sont cette fois plus ancrées dans le réel, et témoignent aussi des changements à l'oeuvre chez les personnages, comme autant d’étapes dans leur évolution.
Si le récit est toujours aussi violent et sombre, il laisse cette fois entrevoir une autre voie, que les personnages sont libres d'emprunter ou non. Si l'auteur poursuit dans la veine du récit initiatique, celui-ci est singulier, avec des personnages qui tirent leurs traits de caractères d’animaux, à l'image des fables antiques. Des masques, en somme, qui n’empêchent pas les protagonistes d'être profondément humains, y compris ou à cause de leur statut de guerriers ou de mercenaires.
Le roman est suivi d'un glossaire au ton humoristique, mais ce dernier est moins réussi et amusant que dans Chien du Heaume. On soulignera l'éclairante postface de Jean-Philippe Jaworski, qui apporte un plus non négligeable quant à l'appréhension du roman. Un excellent ouvrage, en somme, qui complète parfaitement Chien du Heaume, et lui donne rétrospectivement un intérêt supplémentaire. Il serait dommage de passer à côté !
Un monde violent et sans pitié
Plusieurs mois ont passé depuis la mort de Noalle et Chien du Heaume, anéantie par la perte de ses doigts, s’abîme dans la contemplation de sa griffe de fer, cadeau de Regehir le forgeron. Bréhyr entend lui redonner vie et l’entraîne sur les routes à la recherche du dernier homme qu’elle doit tuer : Hérôon, parti pour les croisades.
Les deux guerrières reprennent ensemble la route, et devront affronter folie et vengeance dans le chemin qui les mènera à la rédemption.
Tout espoir n’est pas perdu
Dans Mordre le Bouclier, Justine Niogret continue son récit situé au moyen Âge… son style hybride qui emprunte au parler médiéval tout en restant compréhensible est toujours aussi efficace, et donne un cachet particulier aux dialogues qui parsèment le récit. On retrouve Chien du Heaume et un autre personnage féminin, dans une quête initiatique qui les mènera chacune à envisager leur destin autrement. Les rencontres oniriques et hors du temps présentes dans le roman précédent sont aussi là, mais elles sont cette fois plus ancrées dans le réel, et témoignent aussi des changements à l'oeuvre chez les personnages, comme autant d’étapes dans leur évolution.
Si le récit est toujours aussi violent et sombre, il laisse cette fois entrevoir une autre voie, que les personnages sont libres d'emprunter ou non. Si l'auteur poursuit dans la veine du récit initiatique, celui-ci est singulier, avec des personnages qui tirent leurs traits de caractères d’animaux, à l'image des fables antiques. Des masques, en somme, qui n’empêchent pas les protagonistes d'être profondément humains, y compris ou à cause de leur statut de guerriers ou de mercenaires.
Le roman est suivi d'un glossaire au ton humoristique, mais ce dernier est moins réussi et amusant que dans Chien du Heaume. On soulignera l'éclairante postface de Jean-Philippe Jaworski, qui apporte un plus non négligeable quant à l'appréhension du roman. Un excellent ouvrage, en somme, qui complète parfaitement Chien du Heaume, et lui donne rétrospectivement un intérêt supplémentaire. Il serait dommage de passer à côté !