Connu principalement pour sa série mettant en scène le détective Charlie Parker, l’irlandais John Connolly lâche son personnage fétiche pour se consacrer au fantastique. Pas de grand écart littéraire puisque le surnaturel hante déjà ses thrillers et que l’auteur s’est déjà essayé au genre sur d’autres romans (Le Livre des Choses Perdues, et Les Portes, en littérature jeunesse).
Vampires, démons, fléaux et autres réjouissances
Bienvenue dans un monde où les apparences sont toujours trompeuses. Méfiez-vous de la frêle jeune femme seule dans son train, du grand sourire des clowns ou même encore de ce que cache un beau jardin fleuri. Et si jamais vous décidez d’aller à leur rencontre, assurez-vous de garder une lumière allumée pour retrouver votre chemin.
Un véritable hommage au genre fantastique
Comme toujours dans les anthologies, toutes les nouvelles ne se valent pas. Ou du moins toutes ne plaisent pas autant. Cependant, Nocturnes propose un très beau panel d’histoires qui charment par la diversité des thèmes abordés et des ambiances créées.
Plus ou moins longue, chaque nouvelle explore une facette du fantastique et témoigne de la richesse du genre. John Connolly mélange avec bonheur les époques et les cultures, mais toujours dans le respect de la tradition instaurée par les grands auteurs du fantastique. Il en découle un ensemble de nouvelles intemporelles, qui renouent avec les figures et lieux traditionnels qui nous ont fait frissonner d’effroi.
Le monde celtique retrouve ses personnages les plus sombres, loin des facétieux korrigans et des paillettes du monde féerique. Les vampires et loups-garous n’ont de respectables que les masques derrière ils se cachent. Les fantômes n’attendent pas qu’une âme charitable les délivre et les sorcières ne charment pas les hommes avec des philtres d’amour. On retrouve aussi avec plaisir ces lieux hantés que l’on jouait à imaginer tout proche de chez nous dans notre enfance : grotte, maison, lac...
Avec Nocturnes, John Connolly exprime son admiration pour tous les grands noms qui jalonnent depuis plus d’un siècle l’histoire du roman d’horreur. Ce qu’il exprime plus que clairement par une nouvelle en particulier. Dans "Le rituel des os", Lovecraft, Poe, Dickens se retrouvent incarnés dans la peau de professeurs d’un très select établissement scolaire. Et si le folklore celte tient une place importante dans cette anthologie, c’est que l’auteur irlandais n’oublie pas que c’est dans son héritage culturel que l’on peut croiser les plus effrayantes créatures.
Un retour aux sources donc, mais contrebalancé par une écriture moderne, très visuelle, et des personnages ou des thèmes ancrés dans le monde actuel. John Connolly s’est créé un style propre et le manie avec suffisamment d’habileté pour jouer avec et en tester toutes les possibilités.
Vampires, démons, fléaux et autres réjouissances
Bienvenue dans un monde où les apparences sont toujours trompeuses. Méfiez-vous de la frêle jeune femme seule dans son train, du grand sourire des clowns ou même encore de ce que cache un beau jardin fleuri. Et si jamais vous décidez d’aller à leur rencontre, assurez-vous de garder une lumière allumée pour retrouver votre chemin.
Un véritable hommage au genre fantastique
Comme toujours dans les anthologies, toutes les nouvelles ne se valent pas. Ou du moins toutes ne plaisent pas autant. Cependant, Nocturnes propose un très beau panel d’histoires qui charment par la diversité des thèmes abordés et des ambiances créées.
Plus ou moins longue, chaque nouvelle explore une facette du fantastique et témoigne de la richesse du genre. John Connolly mélange avec bonheur les époques et les cultures, mais toujours dans le respect de la tradition instaurée par les grands auteurs du fantastique. Il en découle un ensemble de nouvelles intemporelles, qui renouent avec les figures et lieux traditionnels qui nous ont fait frissonner d’effroi.
Le monde celtique retrouve ses personnages les plus sombres, loin des facétieux korrigans et des paillettes du monde féerique. Les vampires et loups-garous n’ont de respectables que les masques derrière ils se cachent. Les fantômes n’attendent pas qu’une âme charitable les délivre et les sorcières ne charment pas les hommes avec des philtres d’amour. On retrouve aussi avec plaisir ces lieux hantés que l’on jouait à imaginer tout proche de chez nous dans notre enfance : grotte, maison, lac...
Avec Nocturnes, John Connolly exprime son admiration pour tous les grands noms qui jalonnent depuis plus d’un siècle l’histoire du roman d’horreur. Ce qu’il exprime plus que clairement par une nouvelle en particulier. Dans "Le rituel des os", Lovecraft, Poe, Dickens se retrouvent incarnés dans la peau de professeurs d’un très select établissement scolaire. Et si le folklore celte tient une place importante dans cette anthologie, c’est que l’auteur irlandais n’oublie pas que c’est dans son héritage culturel que l’on peut croiser les plus effrayantes créatures.
Un retour aux sources donc, mais contrebalancé par une écriture moderne, très visuelle, et des personnages ou des thèmes ancrés dans le monde actuel. John Connolly s’est créé un style propre et le manie avec suffisamment d’habileté pour jouer avec et en tester toutes les possibilités.