Tim Powers, auteur américain, a déjà une carrière littéraire brillante dans le domaine du fantastique et de la science-fiction. Récompensé à de multiples reprises, il nous sert aujourd’hui un autre de ses romans fantastiques : Parmi les tombes.
Un duo original !
Adélaïde, ancienne prostituée qui a repris sa vie en main, recontacte John Crawford, vétérinaire et ancienne connaissance. La fille issue de leur étreinte nocturne unique ne serait pas morte comme déclaré, mais aurait survécu...
Néanmoins, l’âme de cette jeune fille serait prisonnière d’un spectre qui n’est autre que John Polidori.
Ensemble, John Crawford et Adélaïde décident de la retrouver et de la délivrer. Pour cela, ils vont avoir besoin d’aide…
Long.
L’ambiance de ce livre nous plonge clairement et efficacement dans un Londres de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce soit lors de réceptions avec les artistes les plus en vogue du moment, ou dans les tréfonds des égouts, odorants, salissants et bien mal entretenus…
Les personnages, fictifs pour certains, et ayant existé pour d’autres, sont bien travaillés. Mais, l’apparition constante de nouveaux protagonistes ne permet pas de s’attacher à beaucoup d’entre eux. Seuls les récurrents attirent notre attention, et les autres semblent quelque peu laissés de côté par manque d’approfondissement. Ainsi, nous retrouvons finalement un grand nombre de personnages, à tel point qu’il est difficile de s’y retrouver à la fin.
La première moitié du livre est particulièrement longue à démarrer. Le temps que l’action, les personnages et leurs interactions se mettent en place, le lecteur aura surement déjà oublié certaines informations importantes.
Au final, les longueurs et les personnages sont trop nombreux, et il faut persévérer pendant les 150 premières pages pour voir l’action se mettre en place.
Un livre à conseiller aux fans de l’auteur, de l’environnement, ou du style.