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Seule dans l'espace

S.K Vaughn (Auteur), Sylvie Denis (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais
Aux éditions : 
Date de parution : 16/10/2019  -  livre
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S.K. Vaughn - Seule dans l'espace

La science-fiction, un genre qui attire

On ne fera pas ici l’historique de l’œuvre SF de S.K. Vaughn, auteur de plusieurs thrillers, car il s’agit ici d’un premier essai dans le genre. Sur un canevas proche de Seul sur Mars de Ridley Scott (on va vite pourquoi), voyons donc ce que Seule dans l’espace, publié par les éditions Bragelonne avec une traduction de Sylvie Denis (également auteure) a sous le capot…

Lost in space

Nous sommes en décembre 2067, non loin de l’orbite d’Europe. L’astronaute May Knox se réveille après un long coma sur le vaisseau Hawking II. Elle n’a aucun souvenir de ce qui a pu la rendre malade et surtout elle se retrouve seule, avec pour seule compagnie l’IA du vaisseau qu’elle rebaptise Eve (du nom de sa mère). May ne tarde pas à retrouver les cadavres de tout l’équipage, contenus dans un hangar dépressurisé. Sur Terre, la NASA s’inquiète pour le Hawking II avec qui tout contact a été perdu. Stephen Knox, particulièrement, se fait un sang d’encre pour May, même si une demande de divorce avait été déposée peu avant le départ de la mission. De son côté May n’a aucun souvenir de ce qui a bien pu les amener à la séparation et continue d’aimer Stephen. Quand le contact se rétablit, Stephen se promet de tout faire pour la ramener sur Terre. Surtout quand il apprend que May est enceinte… La NASA va se révéler au bout du compte un ennemi de ce projet.

 

 

Un bon produit

If you need me, call me
No matter where you are,
No matter how far
Just call my name
I'll be there in a hurry
On that you can depend and never worry

No wind, no rain (no rain)
Nor winter's cold
Can stop me, babe
If you're my goal

Diana Ross, Ain’t no mountain high enough

Drôle d’objet que ce roman qui donne envie de chanter cette vielle chanson (mais si belle) de Diana ! Nous avons affaire à un divertissement brodé sur un canevas proche de celui Seul sur Mars donc et aussi du film Gravity d’Alfonso Cuaron. S.K. Vaughn a livré ce que les anglo-saxons appellent un « page-turner », un ouvrage qui grâce au suspense très bien construit - on se prend très vite d’empathie pour Stephen et May - se lit vite et bien. Ne cachons pas qu’on frôle la mièvrerie : ici l’amour triomphe de tout. Mais parfois il nous faut des sucreries pour tenir l’hiver et Seule dans l’espace peut jouer ce rôle (avec Diana Ross en fond musical). Les amateurs apprécieront donc.

Sylvain Bonnet

S.K. Vaughn, Seule dans l’espace, traduit de l’anglais par Sylvie Denis, Bragelonne, octobre 2019, 480 pages, 22 €

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