- le  

Viktoria 91

Pierre Pevel ( Auteur), Michaël Viard (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Français
Date de parution : 31/05/2002  -  livre
voir l'oeuvre
Commenter

Viktoria 91

Hasard des calendriers de parutions, Viktoria 91 de Pierre Pevel paraît chez Imaginaires sans frontières deux petits mois à peine après Les Masques de Wielstadt aux éditions du Fleuve Noir. Autant dire que l'actualité de l'auteur est plutôt chargée pour ce printemps 2002, lui qui, il y a un an, publiait son premier livre signé de son nom Les Ombres de Wielstadt (Fleuve Noir) pour lequel il a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire. Bref, Pierre Pevel explose. Une entrée en matière qui laisse présager un avenir radieux dans le petit monde de la Science Fiction.

Une drôle d'enquête...

Avec Viktoria 91, Pierre Pevel nous entraîne dans une histoire que l'on pourrait qualifier de polar-steampunk. Latimer, journaliste d'un canard à sensation à la fin du XIXème siècle à Londres, reçoit une étrange visite. La belle et mystérieuse Lady Audrey Burton le charge de retrouver son frère disparu depuis quelques jours. Ce dernier a des penchants pervers qu'il épanche avec les prostituées des bas-fonds et sa sœur craint qu'il ne lui soit arrivé malheur. En gentleman, Latimer promet à la belle de faire tout son possible. Mais ce faisant, il met le doigt dans un engrenage terrifiant, mêlant très vite son affaire à celle d'un tueur aux méthodes répugnantes.

Rafraîchissant

Avec ses 185 pages, Viktoria 91 est un roman rafraîchissant. Certes l'histoire à des relents de déjà vu (ce n'est d'ailleurs sans doute pas fortuit), mais elle possède deux énormes qualités. D'abord l'ambiance générale du livre. Ici le décor steampunk fait merveille, mélangeant l'Angleterre Victorienne à de nombreuses inventions à faire pâlir Jules Verne comme des androïdes servant de cochers, l'œil biomécanique du héros lui permettant de voir la nuit etc. Pierre Pevel y ajoute également deux trois détails sympathiques comme une lettre de Sherlock Holmes par exemple. Ensuite, comme pour Les Ombres et Les Masques de Wielstadt, la principale qualité de notre auteur réside dans sa plume. Le monsieur sait y faire lorsqu'il s'agit de nous tenir en haleine et de nous donner envie de lire la suite. En résumé, Viktoria 91 est un petit livre fort sympathique qui, sans être un chef d'œuvre, vous fera passer un très agréable moment.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?