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WandaVision, la sitcom moderne
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WandaVision, la sitcom moderne

WandaVision était LA série la plus attendue par les fans de Marvel sur la plateforme Disney+. Cette mini-série de neuf épisodes diffusée à partir du 15 janvier 2021 était la première production télévisée de Marvel Studios, à la suite de la fermeture de Marvel Television, et continue la quatrième phase du MCU, celle juste après la défaite de Thanos dans Avengers Endgame.

Nous suivons donc l’histoire de Wanda Maximoff (Elizabeth Olsen) et de Vision (Paul Bettany), qui viennent de se marier et d’emménager dans une charmante maison dans une petite ville des États-Unis. Cette série alliant humour et mystère permet de développer les personnages de Wanda (aka Scarlet Witch) et de Vision, qui avaient été survolés dans les films.
On est tout d’abord surpris par les allures de sitcom que prennent les premiers épisodes, avançant d’une décennie au bout d’une trentaine de minutes. Le noir et blanc, le comique de situation, le passage aux couleurs… Ce côté imprévisible des épisodes fait que nous n’avons aucune idée de là où la série veut vraiment nous emmener, et c’est là l’un de ses principaux points forts. Elle reprend également certains personnages secondaires croisés dans les nombreux films comme Monica Rambeau que l’on avait vu enfant dans Captain Marvel, Darcy Lewis, croisée dans Thor, et Jimmy Woo, agent du FBI présent dans Ant-Man et La Guêpe.
Au fur et à mesure des épisodes, on comprend tout de suite que quelque chose cloche, et les réponses arrivent au compte-gouttes face aux multiples interrogations : qui est Vision ? Quel rôle joue réellement Wanda ? Pourquoi les habitants agissent ainsi ? L’intrigue pesante nous dévoile en réalité une Wanda brisée et consumée par le chagrin et la perte. On retrouve Wanda comme on l'avait laissée après Endgame, dévastée.

Grâce à la série, on se rend compte de l'étendue du pouvoir de Wanda, et du rôle capital qu’elle jouera dans les films à venir, notamment Doctor Strange 2. Pour pouvoir apprécier WandaVision, il faut aller par-delà les quatre premiers épisodes qui tournent un peu en rond, plutôt kitsch et anecdotiques, bien qu’ils mettent doucement en place le nœud principal de l’intrigue. Cette série se veut différente, et décalée vis-à-vis de l’univers de Marvel… et c’est réussi !

Laurène Bizet

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