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Wild Cards III : Jokers Wild

Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 13/09/2017  -  livre
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Wild Cards III : Jokers Wild

Un chef d’orchestre et sa troupe 
 
Il aura fallu presque trente ans pour qu’un éditeur français se décide à publier les ouvrages de la série Wild Cards, développés sous la houlette de George R. R. Martin, l’auteur du Trône de fer. Rappelons que Martin et son équipe ont créé, à partir d’un jeu, un univers parallèle au nôtre où un virus extraterrestre a été répandu sur Terre, tuant et engendrant soit des êtres aux pouvoirs exceptionnels (les as), soit des monstres (les jokers). Martin s’est entouré d’une équipe talentueuse, qui change au gré des volumes. Ici, on retrouve Lewis Shiner (l’auteur de Fugues), Edward Bryant et des auteurs assez mal connus chez nous comme Melinda Snodgrass, Leanne C. Harper ou Walton Simmons. Contrairement aux deux précédents volumes, qui étaient des anthologies de nouvelles, Jokers Wild est un roman, écrit par sept auteurs. Un pari risqué… Et gagnant ?
 
Le jour du danger 
 
On est le 15 septembre, le jour anniversaire de l’apparition du virus Wild Card sur Terre. Comme chaque année, une grande fête cathartique est prévue, où le Takisien surnommé Dr Tachyon par les humains doit prononcer un discours. Il y rencontre Roulette, une superbe femme noire avec qui il compte bien repartir. Il ne sait pas que Roulette est là pour le tuer. Elle travaille pour l’Astronome, un as qui veut se venger de Tachyon, des autres as, du monde en fait. Son but est de tuer un maximum de gens. Il va trouver cependant sur sa route Fortunato, le mutant qui trouve ses pouvoirs dans le sexe tantrique, Hiram, le patron du restaurant l’Aces High, et beaucoup d’autres.
 
Complexe, touffu et réussi
 
L’écriture à plusieurs est un jeu risqué, il faut croire que Martin est définitivement un excellent chef d’orchestre. Malgré la profusion de personnages et une intrigue complexe, Jokers Wild fonctionne très bien. C’est un vrai plaisir de lecture et on est heureux de retrouver la cohorte de personnages créés par l’équipe depuis les deux volumes précédents. Ça rappelle parfois l’univers des X-Men (et on me murmure à l’oreille que leur scénariste de l’époque, Chris Claremont, a collaboré à l’un des volumes suivants) et ce n’est pas un défaut. Eh bien, quand on est lecteur de science-fiction, il faut savoir se faire plaisir et Wild Cards est une occasion rêvée de le faire.

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