Evasion

Scénariste prolifique de ces dernières années, Christophe Bec s'était fait remarquer entre autres avec Sanctuaire, puis par de nombreux albums, et notamment sa série de science-fiction Prométhée. Scénariste touche à tout, il nous sert des albums d'horreur (Sarah, Pandémonium, ou dernièrement Bikini atoll), historiques (L'Aéropostale), des adaptations (Les tourbières noires, où on le retrouve au scénario et au dessin) et bien évidemment, des albums de science-fiction (Sibéria 56).

 

Stefano Raffaele, dessinateur italien qui a travaillé sur plusieurs séries de comics (New Gods, Batman, X-Men, etc), rencontre Christophe Bec en 2007, et ils commencent alors une collaboration fructueuse sur de multiples albums : Sarah, Prométhée, Sanctuaire Génésis, Deepwater Prison, Pandemonium, ou encore Under. 

 

 

Alors qu'un groupe de criminels amorce un plan pour s'échapper d'une prison d'où on ne s'évade pas, la situation ne semble pas des plus simples pour Elaine Rosenberg qui se retrouve, malgré elle, otage de ces mêmes criminels... Mais celle-ci n'est pas du genre à se laisser intimider ! Elle dispose d'importantes révélations sur la Prometheus Oil, qui seront peut-être suffisantes pour lui servir de monnaie d'échange...

 

 

Si les deux premiers tomes étaient convaincants, avec des personnages intéressants qui prenaient progressivement en profondeur et une intrigue qui se complexifiait, ce dernier tome, conclusion de la trilogie, se doit de caser en trop peu de pages la fin de la série. L'intrigue est conclue trop rapidement, avec moins de profondeur vu ce qu'on était en droit d'espérer par rapport aux tomes précédents. 

 

Les personnes ne sont plus développés, et mise à part un héros légèrement charismatique, les autres font plus office de figurants. Le dessin quant à lui est toujours au niveau, avec des planches agréables, un certain dynamisme et un découpage efficace rendant la lecture aisée et fluide. 

 

Le dénouement, tenant sur les toutes dernières pages, arrive tout de même à surprendre partiellement le lecteur, et fait de cette trilogie un bon moment de lecture.