Un nouvel auteur
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- Don Lorenjy
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Ah bon ? Il faut se présenter ?Don Lorenjy a écrit :C'est l'histoire d'un mec qui arrive pleine d'enthousiasme en se disant que ça lui servira de carte d'identité, et qui ne comprend pas pourquoi on lui demande de se présenter un peu avant de partager son enthousiasme.

P.S. : il y a des forums où effectivement il y a un lieu pour le faire. Mais je n'ai pas vu ça ici.
- Don Lorenjy
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J'hésite entre "cherche mieux" (mode nafout) et le lien.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons
Salut,
Pour expliquer à Sylvain la fraicheur de cet accueil: il y a déjà eu par le passé des auteurs auto-édités qui sont venu faire anonymement de la pub pour leur chef-d'oeuvre.
Avec exactement la même présentation que toi.
Maintenant, du fait que je regarde régulièrement ton blog (et toi réciproquement
), je sais bien que tu n'es pas cet auteur, mais je dois bien être le seul... D'où la question de la maladresse de l'introduction en matière.
Maintenant, on ne va pas en faire tout une histoire: ça ne le mérite pas.
Merci d'avoir signalé ces parutions! A chacun maintenant de se faire une idée sur ce qu'elles valent.
A+
Patrice
Pour expliquer à Sylvain la fraicheur de cet accueil: il y a déjà eu par le passé des auteurs auto-édités qui sont venu faire anonymement de la pub pour leur chef-d'oeuvre.
Avec exactement la même présentation que toi.
Maintenant, du fait que je regarde régulièrement ton blog (et toi réciproquement

Maintenant, on ne va pas en faire tout une histoire: ça ne le mérite pas.
Merci d'avoir signalé ces parutions! A chacun maintenant de se faire une idée sur ce qu'elles valent.
A+
Patrice
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OK ! Je comprends mieux maintenant. J'avoue que j'étais un peu étonné. Très heureux de te retrouver ici !Patrice a écrit :Salut,
Pour expliquer à Sylvain la fraicheur de cet accueil: il y a déjà eu par le passé des auteurs auto-édités qui sont venu faire anonymement de la pub pour leur chef-d'oeuvre.
Avec exactement la même présentation que toi.
Maintenant, du fait que je regarde régulièrement ton blog (et toi réciproquement), je sais bien que tu n'es pas cet auteur, mais je dois bien être le seul... D'où la question de la maladresse de l'introduction en matière.
Maintenant, on ne va pas en faire tout une histoire: ça ne le mérite pas.
Merci d'avoir signalé ces parutions! A chacun maintenant de se faire une idée sur ce qu'elles valent.
A+
Patrice
Sinon, pour me présenter brièvement, je lis de la SF depuis très longtemps, j'ai dû commencer vers 10 ou 11 ans. Je n'ai jamais cessé depuis même s'il y a des périodes où j'en lis moins qu'à d'autres.
Don : merci pour le lien.
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A propos du malentendu entre Sylvain et quelques membres.
Bonsoir Sylvain, et bonsoir à tous ceux qui posté à la suite de ce thread,
Merci, Sylvain, tout d’abord, pour avoir démontré tant d’enthousiasme à l’égard de Grandoria et de Minutes, au point que cela vous a valu un peu de scepticisme de la part de ceux qui vous ont lu.
A tout le monde, je suis donc l’auteur des deux romans cités dans ce thread, et confirme que Sylvain n’est ni moi, ni même un membre de ma famille. Nous nous connaissons tous deux, cependant, virtuellement sur le Web pour l’instant, car Sylvain est l’un de mes tout premiers lecteurs, et sans aucun doute, je pense, le plus enthousiaste.
Je voudrais parler un peu de Sylvain Gay, puisque ce post m’en offre l’opportunité, pour dire que les critiques qu’il a publié sur son blog concernant la SF, et les opinions personnelles qu’il m’a parfois fait parvenir, me font penser qu’il est une véritable encyclopédie de ce genre (je n’ai jamais vu personne qui en savait autant que la lui que sur la SF, jusqu’à ce jour en tous cas). C’est pourquoi je crois que ceux, parmi vous, qui ont déjà lu des critiques de Sylvain Gay pourraient difficilement rétorquer que je suis simplement en train de faire de la pub pour son blog.
J’ignorais totalement l’existence d’ActuSF jusqu’à ce que j’apprenne, seulement hier soir (lundi 20 septembre), Sylvain, que vous y aviez parlé de Grandoria et de Minutes. En fait, quelques petits soucis personnels ont fait que j’ai été totalement déconnecté de la « toile » depuis fin août ou début septembre, à peu près.
Quelque peu désolé du malentendu dont vous avez été victime, j’ai voulu faire cette mise au point en priorité, avant de me présenter auprès de tous les membres d’ActuSF, ainsi que l’éthique de tout forum l’exige ordinairement. Mais je fais la promesse à vous tous que réparation sera faite d’ici demain soir. En attendant, mon site web en dit déjà un peu sur mes bouquins et sur moi, à ceux que cela pourrait intéresser. En me lisant prochainement sur ce forum, vous jugerez du possible intérêt de mes futures contributions sur ActuSF.
Je vous prie, à tous, de bien vouloir accepter mes excuses pour avoir cédé à cet empressement, et n’avoir pu mettre fin plus tôt au malentendu entre Sylvain Gay et les membres d’ActuSF.
A très bientôt, donc,
Dominique
Merci, Sylvain, tout d’abord, pour avoir démontré tant d’enthousiasme à l’égard de Grandoria et de Minutes, au point que cela vous a valu un peu de scepticisme de la part de ceux qui vous ont lu.
A tout le monde, je suis donc l’auteur des deux romans cités dans ce thread, et confirme que Sylvain n’est ni moi, ni même un membre de ma famille. Nous nous connaissons tous deux, cependant, virtuellement sur le Web pour l’instant, car Sylvain est l’un de mes tout premiers lecteurs, et sans aucun doute, je pense, le plus enthousiaste.
Je voudrais parler un peu de Sylvain Gay, puisque ce post m’en offre l’opportunité, pour dire que les critiques qu’il a publié sur son blog concernant la SF, et les opinions personnelles qu’il m’a parfois fait parvenir, me font penser qu’il est une véritable encyclopédie de ce genre (je n’ai jamais vu personne qui en savait autant que la lui que sur la SF, jusqu’à ce jour en tous cas). C’est pourquoi je crois que ceux, parmi vous, qui ont déjà lu des critiques de Sylvain Gay pourraient difficilement rétorquer que je suis simplement en train de faire de la pub pour son blog.
J’ignorais totalement l’existence d’ActuSF jusqu’à ce que j’apprenne, seulement hier soir (lundi 20 septembre), Sylvain, que vous y aviez parlé de Grandoria et de Minutes. En fait, quelques petits soucis personnels ont fait que j’ai été totalement déconnecté de la « toile » depuis fin août ou début septembre, à peu près.
Quelque peu désolé du malentendu dont vous avez été victime, j’ai voulu faire cette mise au point en priorité, avant de me présenter auprès de tous les membres d’ActuSF, ainsi que l’éthique de tout forum l’exige ordinairement. Mais je fais la promesse à vous tous que réparation sera faite d’ici demain soir. En attendant, mon site web en dit déjà un peu sur mes bouquins et sur moi, à ceux que cela pourrait intéresser. En me lisant prochainement sur ce forum, vous jugerez du possible intérêt de mes futures contributions sur ActuSF.
Je vous prie, à tous, de bien vouloir accepter mes excuses pour avoir cédé à cet empressement, et n’avoir pu mettre fin plus tôt au malentendu entre Sylvain Gay et les membres d’ActuSF.
A très bientôt, donc,
Dominique
Heureusement que tu le précises.Sybille a écrit :Parce que je suis une gentille
(sifflote)
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Hum... C'est représentatif du reste ?Lucie a écrit :Il y a un extrait à lire en ligne
C’était un de ces cafés de la « génération ersatz », ainsi qu’il les appelait, mais qu’une armée de journalistes essentiellement féminine ou homosexuelle disait qu’ils étaient « tendance » et qu’il fallait donc y aller.
- bormandg
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On dirait du (auteur concerné par un autre fil en train de s'allonger pas loin de celui-ci)!Lucie a écrit :Il y a un extrait à lire en ligne
C’était un de ces cafés de la « génération ersatz », ainsi qu’il les appelait, mais qu’une armée de journalistes essentiellement féminine ou homosexuelle disait qu’ils étaient « tendance » et qu’il fallait donc y aller.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Bonsoir,
Des références à l’homosexualité sont faites dans « Grandoria », et celles-ci sont péjoratives, en effet.
Il ne s’agit pourtant pas d’homophobie, ainsi que l’explique Richard Martin, le personnage central du récit, dans les deux extraits que je joins à cette réponse, mais de la promotion de l’homosexualité à des fins subversives pour déstabiliser les valeurs d’une société (le pays nommé la Grandoria, dans le cas présent).
De la même manière, Richard Martin explique que la promotion de l’adultère s’inscrit dans cette intention de déstabiliser ces valeurs, et il explique pourquoi dans le deuxième extrait.
De manière très similaire, de mon point de vue, on peut dire que les armes à feu ne sont pas un mal en elles mêmes, contrairement à une idée reçue. Ce sont l’usage qui peut en être fait, et la nature des intentions venant soutenir la promotion de celles-ci, qui peuvent être tout à fait contestables.
Etre homosexuel n’est donc pas un mal ou une tare, puisqu’il existe une part de féminité en chaque homme. Et cette part peut, dans un certain pourcentage de cas, être supérieure à la part masculine. L’homosexualité est donc une partie intégrante de l’être humain, et c’est un fait scientifiquement expliqué.
A partir de là, définir une part de féminité supérieure à celle de la masculinité comme une tare, ou comme une composante de la normalité, ne relève plus d’un point de vue médical, mais de l’opinion personnelle d’un chacun.
En revanche, et comme je le fais dire au personnage central de Grandoria, tenter de promouvoir l’homosexualité (ou toute autre minorité), ouvertement ou en usant de l’implicite, ne relève pas de la bonne intention désintéressée de la défense de cette minorité. Il s’agit dans tous les cas d’un argument venant soutenir des visées et des buts formels n’ayant rien à voir avec les visées et buts réels (que cette minorité ignore elle-même, en général).
Je m’exprimerai volontiers sur la manipulation et l’usage des minorités comme outil politique, et de la création des mythes (selon le sens que le philosophe George Sorel donna à ce mot dans Réflexions sur la violence) en général, si d’aucun le souhaite. La méthode (dite des « neuf-dixièmes », en science politique) n’est pas nouvelle, puisqu’elle fut décrite par Dante dans De Monarchia, il y a de cela sept cents ans environ. Il s’agit d’établir la différence entre « visées et buts réels » (ce que l’on veut) et « visées et buts formels » (le prétexte officiellement invoqué pour atteindre ce but).
Voici maintenant les deux extraits de Grandoria auxquels j’ai fait référence.
« Tout comme le singe, son cousin, l’homme est un grand imitateur ; il a naturellement tendance à faire tout ce qui semble être « dans l’air du temps ». Et il a tendance à conformer sa pensée à ce qui lui semble être « bien », parce que ses parents lui ont appris à se comporter comme ça, ainsi que je l’ai déjà expliqué. Il a appris que sa survie dépendait de sa capacité à « se conformer au groupe ». La connaissance du phénomène de « l’humain voit, l’humain fait » nous aide à comprendre à peu près tous les phénomènes de mode ou sociaux.
Pourtant, dans une majorité de cas, tous ces phénomènes de mode ne sont que des stupidités que tout le monde avale ; inexplicablement. Car ce n’est pas logique du tout… C’est ce comportement qui est à l’origine de phénomènes de masse, tels que la soudaine popularité de l’adultère par ce qu’il est présenté comme une mode ; de l’homosexualité parce qu’elle est présentée comme un comportement « tendance ». Plus simplement, cela explique les succès musicaux et littéraires populaires…
Les démocraties sont tout spécialement vulnérables à ce que nous pouvons bien appeler « la tyrannie de l’appel de la majorité ». Car les grandes décisions politiques sont couramment décidées par un vote à la majorité, et parce que l’harmonie de la société est en partie maintenue par la volonté de chaque citoyen d’être courtois. Seulement… la vérité et la moralité ne sont pas déterminées par le vote populaire… Accepter les idées ou les types de comportements, seulement parce qu’ils nous semblent communs ou passivement acceptés, peut facilement mener à l’illusion et à l’oppression.
Un célèbre penseur – dont je ne me souviens plus du nom, là, sur le moment – le disait : Si cinquante millions de gens disent une sottise, c’est toujours une sottise. Pensez par vous-mêmes, et ainsi vous vous affranchirez d’avoir à faire un jour la pénible expérience d’admettre que vous êtes devenu une victime consentante de la pression sociale. »
Grandoria, chapitre III, L’école, page 92
« Donc, je disais… ce qu’ils possèdent, en apparence, est partie d’une propriété collective devant être utilisée au service du bon fonctionnement de la société saint-simonienne… C’est tout. Tous les gens doivent y vivre ensemble ; c'est-à-dire qu’ils doivent tous dépendre les uns des autres – d’où cette histoire de boutons de veste, et aujourd’hui de fermeture éclair qui se ferme dans le dos. Dans une société fondée sur le saint-simonisme, il est hors de question que quiconque décide de faire quoi que ce soit tout seul dans son coin. Tout le monde doit obligatoirement être dépendant de tout le monde.
L’église et la religion n’y sont bien évidemment pas les bienvenus, et depuis le périple des apôtres d’Enfantin en Egypte, l’Islam est mieux toléré que le christianisme…
Le saint-simonisme n’aime pas le mariage, comme je te l’ai dit. Il préfère « l’union libre » et temporaire, et il prône une sexualité débridée impliquant des partenaires multiples et variés. Aujourd’hui, non seulement le saint-simonisme accepte très bien l’homosexualité, mais il l’encourage, même… Tu vois bien comment ça se passe en Grandoria ? Au début – il y a de ça longtemps, maintenant – les politiques grandoriens les plus à gauche ont tout fait pour que les homosexuels ne soient plus ostracisés. Là-dessus, pas de problème. Seulement, quand ils ont obtenus ça, après, la défense du droit à l’homosexualité a servi de prétexte à la promotion de l’homosexualité… Là, c’est autre chose… C’est pour ça que depuis, on s’arrange presque toujours dans les programmes audiovisuels pour qu’il y ait des « folles » et des travestis sur le plateau – des gens sans réels talents particuliers, qui n’ont jamais vraiment d’autre raison d’être présent que cette particularité, si tu regardes bien… Enfin, quand ils ont du talent, là les media sautent sur ce prétexte. »
Grandoria, chapitre XVII, Décès ordinaires, page 643
Des références à l’homosexualité sont faites dans « Grandoria », et celles-ci sont péjoratives, en effet.
Il ne s’agit pourtant pas d’homophobie, ainsi que l’explique Richard Martin, le personnage central du récit, dans les deux extraits que je joins à cette réponse, mais de la promotion de l’homosexualité à des fins subversives pour déstabiliser les valeurs d’une société (le pays nommé la Grandoria, dans le cas présent).
De la même manière, Richard Martin explique que la promotion de l’adultère s’inscrit dans cette intention de déstabiliser ces valeurs, et il explique pourquoi dans le deuxième extrait.
De manière très similaire, de mon point de vue, on peut dire que les armes à feu ne sont pas un mal en elles mêmes, contrairement à une idée reçue. Ce sont l’usage qui peut en être fait, et la nature des intentions venant soutenir la promotion de celles-ci, qui peuvent être tout à fait contestables.
Etre homosexuel n’est donc pas un mal ou une tare, puisqu’il existe une part de féminité en chaque homme. Et cette part peut, dans un certain pourcentage de cas, être supérieure à la part masculine. L’homosexualité est donc une partie intégrante de l’être humain, et c’est un fait scientifiquement expliqué.
A partir de là, définir une part de féminité supérieure à celle de la masculinité comme une tare, ou comme une composante de la normalité, ne relève plus d’un point de vue médical, mais de l’opinion personnelle d’un chacun.
En revanche, et comme je le fais dire au personnage central de Grandoria, tenter de promouvoir l’homosexualité (ou toute autre minorité), ouvertement ou en usant de l’implicite, ne relève pas de la bonne intention désintéressée de la défense de cette minorité. Il s’agit dans tous les cas d’un argument venant soutenir des visées et des buts formels n’ayant rien à voir avec les visées et buts réels (que cette minorité ignore elle-même, en général).
Je m’exprimerai volontiers sur la manipulation et l’usage des minorités comme outil politique, et de la création des mythes (selon le sens que le philosophe George Sorel donna à ce mot dans Réflexions sur la violence) en général, si d’aucun le souhaite. La méthode (dite des « neuf-dixièmes », en science politique) n’est pas nouvelle, puisqu’elle fut décrite par Dante dans De Monarchia, il y a de cela sept cents ans environ. Il s’agit d’établir la différence entre « visées et buts réels » (ce que l’on veut) et « visées et buts formels » (le prétexte officiellement invoqué pour atteindre ce but).
Voici maintenant les deux extraits de Grandoria auxquels j’ai fait référence.
« Tout comme le singe, son cousin, l’homme est un grand imitateur ; il a naturellement tendance à faire tout ce qui semble être « dans l’air du temps ». Et il a tendance à conformer sa pensée à ce qui lui semble être « bien », parce que ses parents lui ont appris à se comporter comme ça, ainsi que je l’ai déjà expliqué. Il a appris que sa survie dépendait de sa capacité à « se conformer au groupe ». La connaissance du phénomène de « l’humain voit, l’humain fait » nous aide à comprendre à peu près tous les phénomènes de mode ou sociaux.
Pourtant, dans une majorité de cas, tous ces phénomènes de mode ne sont que des stupidités que tout le monde avale ; inexplicablement. Car ce n’est pas logique du tout… C’est ce comportement qui est à l’origine de phénomènes de masse, tels que la soudaine popularité de l’adultère par ce qu’il est présenté comme une mode ; de l’homosexualité parce qu’elle est présentée comme un comportement « tendance ». Plus simplement, cela explique les succès musicaux et littéraires populaires…
Les démocraties sont tout spécialement vulnérables à ce que nous pouvons bien appeler « la tyrannie de l’appel de la majorité ». Car les grandes décisions politiques sont couramment décidées par un vote à la majorité, et parce que l’harmonie de la société est en partie maintenue par la volonté de chaque citoyen d’être courtois. Seulement… la vérité et la moralité ne sont pas déterminées par le vote populaire… Accepter les idées ou les types de comportements, seulement parce qu’ils nous semblent communs ou passivement acceptés, peut facilement mener à l’illusion et à l’oppression.
Un célèbre penseur – dont je ne me souviens plus du nom, là, sur le moment – le disait : Si cinquante millions de gens disent une sottise, c’est toujours une sottise. Pensez par vous-mêmes, et ainsi vous vous affranchirez d’avoir à faire un jour la pénible expérience d’admettre que vous êtes devenu une victime consentante de la pression sociale. »
Grandoria, chapitre III, L’école, page 92
« Donc, je disais… ce qu’ils possèdent, en apparence, est partie d’une propriété collective devant être utilisée au service du bon fonctionnement de la société saint-simonienne… C’est tout. Tous les gens doivent y vivre ensemble ; c'est-à-dire qu’ils doivent tous dépendre les uns des autres – d’où cette histoire de boutons de veste, et aujourd’hui de fermeture éclair qui se ferme dans le dos. Dans une société fondée sur le saint-simonisme, il est hors de question que quiconque décide de faire quoi que ce soit tout seul dans son coin. Tout le monde doit obligatoirement être dépendant de tout le monde.
L’église et la religion n’y sont bien évidemment pas les bienvenus, et depuis le périple des apôtres d’Enfantin en Egypte, l’Islam est mieux toléré que le christianisme…
Le saint-simonisme n’aime pas le mariage, comme je te l’ai dit. Il préfère « l’union libre » et temporaire, et il prône une sexualité débridée impliquant des partenaires multiples et variés. Aujourd’hui, non seulement le saint-simonisme accepte très bien l’homosexualité, mais il l’encourage, même… Tu vois bien comment ça se passe en Grandoria ? Au début – il y a de ça longtemps, maintenant – les politiques grandoriens les plus à gauche ont tout fait pour que les homosexuels ne soient plus ostracisés. Là-dessus, pas de problème. Seulement, quand ils ont obtenus ça, après, la défense du droit à l’homosexualité a servi de prétexte à la promotion de l’homosexualité… Là, c’est autre chose… C’est pour ça que depuis, on s’arrange presque toujours dans les programmes audiovisuels pour qu’il y ait des « folles » et des travestis sur le plateau – des gens sans réels talents particuliers, qui n’ont jamais vraiment d’autre raison d’être présent que cette particularité, si tu regardes bien… Enfin, quand ils ont du talent, là les media sautent sur ce prétexte. »
Grandoria, chapitre XVII, Décès ordinaires, page 643
Dominique Raymond Poirier a écrit :
Etre homosexuel n’est donc pas un mal ou une tare, puisqu’il existe une part de féminité en chaque homme. Et cette part peut, dans un certain pourcentage de cas, être supérieure à la part masculine. L’homosexualité est donc une partie intégrante de l’être humain, et c’est un fait scientifiquement expliqué.
A partir de là, définir une part de féminité supérieure à celle de la masculinité comme une tare, ou comme une composante de la normalité, ne relève plus d’un point de vue médical, mais de l’opinion personnelle d’un chacun.
En revanche, et comme je le fais dire au personnage central de Grandoria, tenter de promouvoir l’homosexualité (ou toute autre minorité), ouvertement ou en usant de l’implicite, ne relève pas de la bonne intention désintéressée de la défense de cette minorité. Il s’agit dans tous les cas d’un argument venant soutenir des visées et des buts formels n’ayant rien à voir avec les visées et buts réels (que cette minorité ignore elle-même, en général).



Alors quand même, faut qu'on te dise...
je sais ça va venir comme un choc...
l'orientation sexuelle n'a pas de rapport avec l'identité sexuelle.
Les homosexuels ne sont pas des "femmes dans leur tête".
C'est une idée reçue complètement fausse.
Quant à la "promotion" de la sexualité, je ne comprends même pas le terme. Ouais, devenons tous gay et lesbiennes ! Hop, une pub à la télé et tout le monde va se "convertir" !
Ce point de vue ne sent pas très bon des pieds...
Et je vais m'arrêter là parce que sinon la modération va me bannir.
Même si Sand a déjà bien répondu, j'avoue que ça fait un choc, là, le samedi matin, de lire que les homosexuels sont des femmes dans leur tête
(Donc, en fait, quand deux mecs homosexuels sont ensemble, ils sont lesbiennes puisqu'ils sont avec une autre femme ??? Non, mais, sérieux, c'est vraiment TROP gros...)
Sinon, si les extraits sont représentatifs du bouquin, ça ne donne pas envie... J'espère que c'est le personnage sot de l'histoire qui cause pour endormir les héros.

(Donc, en fait, quand deux mecs homosexuels sont ensemble, ils sont lesbiennes puisqu'ils sont avec une autre femme ??? Non, mais, sérieux, c'est vraiment TROP gros...)
Sinon, si les extraits sont représentatifs du bouquin, ça ne donne pas envie... J'espère que c'est le personnage sot de l'histoire qui cause pour endormir les héros.
Quel rapport entre les folles, les travestis et les homos ?C’est pour ça que depuis, on s’arrange presque toujours dans les programmes audiovisuels pour qu’il y ait des « folles » et des travestis sur le plateau – des gens sans réels talents particuliers, qui n’ont jamais vraiment d’autre raison d’être présent que cette particularité, si tu regardes bien…