Merci de ta réponse détaillée.Gérard Klein a écrit :Il n'y a là aucune stratégie industrielle ou commerciale.
L'éditeur GF qui a acquis les droits premiers, cède les droits en poche pour une durée limitée, généralement cinq ans, reconductible pour une même période moyennant un nouveau contrat..
Un feu sur l'abîme a eu quatre éditions au Livre de Poche dont la dernière en 2010. Je suppose que la dernière est épuisée sans pouvoir l'assurer, n'ayant pas les états sous la main. Le contrat, expiré en 2010 sera sans doute renouvelé et il y aura une cinquième réédition. Je ne sais pas quand.
Quoiqu'il en soit, l'éditeur GF, ici Laffont, est obligé de maintenir le livre disponible en GF et de renouveler régulièrement son contrat initial sous peine de perdre le titre. D'où la réédition en GF et l'absence supposée en Poche.
Une raison supplémentaire est que la suite, Children of the sky, sera publiée chez Laffont en 2012. Il fallait donc que le premier volume soit disponible.
Je te confirme que l'absence n'est pas supposée ; en général, je vérifie mes infos avant de poster. Ce texte de VV n'est plus au catalogue du LdP.
Je ne sais pas si il y a eu une édition LdP en 2010 (j'étais resté sur les 4 précédentes dont la dernière en 2005), mais il n’apparaît pas sur le catalogue 2010.
Heu... j'ai parlé de stratégie industrielle et pas d'intention plus ou moins avouable (et, éventuellement, j'ai mis un peu de mauvaise foi et de second degré)Il est irréaliste de demander qu'un titre demeure toujours disponible dans ses deux versions, GF et poche, même si le livre a bien marché.
Gérer des catalogues qui comptent des centaines de titres est une tâche difficile et oblige à des choix au moins temporaires.
Il ne faut pas oublier que très peu de libraires gardent en fonds des ouvrages aussi "anciens" et que pour l'éditeur conserver des stocks en vue d'une demande occasionnelle est hors de prix.
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Je trouve également regrettable - et très français - d'imaginer aussitôt des stratégies ou des intentions plus ou moins avouables.
Une stratégie industrielle (ou économique si tu préfères ce qualificatif) est parfaitement légitime de la part d'une entreprise, fut-elle éditeur. Ce qui serait grave, ce serait de ne pas en avoir.
Donc, si je comprends bien ton propos, c'est n'est pas une stratégie industrielle/économique/commerciale mais une simple difficulté des gestion de catalogues chez deux éditeurs distincts ?
Et pas comme je le croyais naïvement, dû au fait que Laffont n'avait pas renégocié les droits avec Hachette. Ou bien avait renégocié mais en conservant une période de latence.
Me voilà donc rassuré.
Oui. Peut-être. Sans doute.En l'occurrence, j'aurais trouvé normal d'acheter la version GF. En tout cas, c'est ce que j'aurais fait. Lorsque plus personne n'achètera de GF, il n'y aura plus de poche non plus, au moins pour ce genre de titres.
Il s'avère, qu'au grand dam de ma femme qui hurle à chaque déménagement, j'achète mes bouquins dans le format correspondant à leur première édition.
J'ai donc "Un feu sur l'abime" dans la version A&D de 1994 qui trône fièrement dans mes étagères.
Mais il s'avère (aussi) que, comme je l'avais indiqué, le bouquin n'avait pas pour objet de venir garnir ces rayonnages surchargés, mais d'être offert à un étudiant. Que dis-je un étudiant ? A peine un lycéen.
Et tu sais bien comment sont les d'jeuns, allaités au minibaladeur, Ipod et autres Nanoschumrf. Devenus incapables de transporter un objet de plus de 200 g dans les transports en commun. Et pire ! incapables d'imaginer conserver un livre pour le relire plus tard.
Mes critères d'achat étaient donc ceux exprimés : "Un feu sur l'abime" en livre de poche. Ne le trouvant pas en neuf, je l'ai donc acheté d'occasion. Ce qui ne fait que confirmer une de tes maximes : le client à toujours raison...