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Cela ressemble beaucoup à "planètes oubliés" de BR Bruss aussi : une planète=une discipline scientifique.

J'aime beaucoup ton projet, car il est TRES TRES mais alors là vraiment TRES TRES TRES ambitieux.

Mais à moins d'avoir déjà l'accord de plusieurs (au moins une demi-douzaine) auteurs et donc un planning prévisionnel de publication d'au moins un an, ainsi qu'une étude de marché reconnue (et c'est là aussi très très dure à trouver..., voire impossible) je pense que cela ne marchera jamais.

Seule solution qui pourrait éventuellement marcher, c'est si tu avais tes propres ressources financières afin de lancer ta propre collection. Avant peut-être de te faire racheter plus tard une fois que tu représenteras une véritable part du marché.

En tous les cas, tiens nous au courant, car c'est une démarche courageuse et pertinente.

Moi ça me fait penser au cycle de l'ekumen de le guin ! Quand tu lis par exemple l'anniversaire du monde, c'est exactement ce que tu décris. Un recueil avec dedans 6 nouvelles (?) racontant comment des agents de l'ekumen perçoivent les mondes qu'ils ont colonisés, après les avoir abandonnés pendant mille ans. Ca marche très bien, mais sur toute une collection, ça serait trop. ( ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la meilleure nouvelle du recueil est la nouvelle éponyme, qui n'a rien à voir avec l'ekumen...)

Mais à moins d'avoir déjà l'accord de plusieurs (au moins une demi-douzaine) auteurs et donc un planning prévisionnel de publication d'au moins un an, ainsi qu'une étude de marché reconnue (et c'est là aussi très très dure à trouver..., voire impossible) je pense que cela ne marchera jamais.

Je trouve très malhonnête de demander à des auteurs de s'engager sur un projet qui pour l'instant n'est pas finalisé. Demander des promesses de textes à des auteurs si jamais le projet se fait c'est un peu cavalier.

Fabien Lyraud a écrit :

Mais à moins d'avoir déjà l'accord de plusieurs (au moins une demi-douzaine) auteurs et donc un planning prévisionnel de publication d'au moins un an, ainsi qu'une étude de marché reconnue (et c'est là aussi très très dure à trouver..., voire impossible) je pense que cela ne marchera jamais.

Je trouve très malhonnête de demander à des auteurs de s'engager sur un projet qui pour l'instant n'est pas finalisé. Demander des promesses de textes à des auteurs si jamais le projet se fait c'est un peu cavalier.

Ce n'est pas malhonnête du tout.

Les auteurs ont un cerveau, il suffit de leur expliquer que la demande est conditionnelle et leur expliquer le projet. J'en connais qui ne diraient pas non, car même si le projet ne se fait pas, ce sera de l'expérience pour eux et un texte en plus dans leurs titres potentiels.

J'ai engagé (oralement) mon premier auteur il y a presque un an pour une édition prévue en septembre de cette année, alors que je ne savais même pas à l'époque si j'allais réussir à récupérer assez de fond pour créer ma maison d'édition. Je l'ai expliquée à l'auteur et elle a acceptée. Je ne vois pas de procédé malhonnête là-dedans. Un auteur n'écrit pas que pour les ronds (enfin, j'espère, vu comme ça rapporte), mais aussi (et j'espère surtout) pour son propre plaisir, pour s'exprimer, pour communiquer...

Enfin, ce n'est que mon point de vu.

C'est sur que si les auteurs n'écrivaient que pour l'argent il y aurait environ 0 réponse aux AT de fanzines et autres sites web amateurs....

Et que penses-tu d'adapter ton idée pour une antho ? Le projet ne serait-il pas plus viable et plus facile à monter (en le considérant comme un tremplin ?)

Une antho serait en effet un projet beaucoup plus réaliste. Bonne idée, Corinne.

En plus, il permettrait de voir si le projet à plus long terme est viable ou pas, s'il y a effectivement de la demande ou pas.

Mais tout le monde dit que les anthos se vendent mal...

Franchement ?

oui les anthos se vendent mal, mais pas plus mal à mon humble avis qu'une collection qu'on peut résumer à "la planète des Basques" "la planète des Québecquois" "la planète des Togolais" etc.

et l'investissement et le risque éditorial sont bien moindres.

M'enfin faut vendre l'idée de l'antho, et c'est pas gagné. Les rares maisons d'édition (associatives ou pro) qui en font de façon régulière ont en général leurs propres équipes.

Réponse négative du Bélial. Ils ne souhaitent pas se développer pour le moment.

Une petite question : comment ça se passe si un éditeur accepte ton projet. Comme se fait ta rémunération ou comme ça se passe pour la facturation ?

Ce sont des questions un peu terre à terre, mais comme je commence seulement dans l'édition, je ne connais pas encore ce mécanisme.

Merci pour ta réponse

Je te dirais que je n'en sais rien. je suppose que tout dépend de l'éditeur.

Contrat de Directeur de collection, tu touches des royalties (moindres que celles de l'auteur, mais sur tous les titres de la collection). En gros ça ressemble beaucoup à un contrat d'auteur (de loin quoi).

OK, merci pour l'info