3615 Nos lifes à nous
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- Soslan
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Dans le recueil Contes et légendes Tziganes que je viens de finir, l'un des derniers contes est stupéfiant : il décrit la naissance de la lignée des maladies avec un sens de l'image horrifico-surréaliste qui aurait fait se suicider Jerôme Bosch.
Je n'en suis que plus surpris qu'un texte aussi "trash" et en même temps aussi noir (le folklore Tzigane fait rarement dans la dentelle dans le registre tragique, sans doute en rapport avec la profusion des mythes fatidiques expliquant le destin de leur peuple) soit publié en jeunesse, mais c'est oublier que Aux origines du monde chez Flies France est ce qu'on pourrait sans risque, je pense, appeler une collection universitaire pour enfant (et encore, tout ça n'est qu'une affaire d'étiquette).
Je n'en suis que plus surpris qu'un texte aussi "trash" et en même temps aussi noir (le folklore Tzigane fait rarement dans la dentelle dans le registre tragique, sans doute en rapport avec la profusion des mythes fatidiques expliquant le destin de leur peuple) soit publié en jeunesse, mais c'est oublier que Aux origines du monde chez Flies France est ce qu'on pourrait sans risque, je pense, appeler une collection universitaire pour enfant (et encore, tout ça n'est qu'une affaire d'étiquette).
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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Et pour ne pas faire que ma propre promo :
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je devrais eviter de lire le premier truc qui me tombe sous la main au reveil ,
il y à des trucs qui font bizarre à lire : "la bombe à neutron est l'arme la plus sensée et la plus morale jamais inventée : quand la guerre est finie , le monde est toujours intact" ...gloups.
edit : tiens , on me signale que les memoires du pere de la bombe à neutrons sont dispo en pdf sur http://www.athenalab.com/ ... j'aime bien le titre : F*** You ! Mr. President : Confessions of the father of the neutron bomb.
il y à des trucs qui font bizarre à lire : "la bombe à neutron est l'arme la plus sensée et la plus morale jamais inventée : quand la guerre est finie , le monde est toujours intact" ...gloups.
edit : tiens , on me signale que les memoires du pere de la bombe à neutrons sont dispo en pdf sur http://www.athenalab.com/ ... j'aime bien le titre : F*** You ! Mr. President : Confessions of the father of the neutron bomb.
- Eons
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Gros et chaud, comme poussière.Lensman a écrit :Café du matin. J'ai le soleil dans l'œil.
Oncle Joe

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- bormandg
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Quelques FNA intéressants et une longue discussion avec le vendeur, étonné que je ne sois que son second client alors qu'il était déjà 8h30. En fin de compte, il n'y a que le Valérie Simon que je n'avais pas encore, le Wagner, le Pelot, le Jeury, le Dunyach et les deux Bruss m'accompagneront dans une prochaine sortie du mercredi soir... Ainsi que le Maurice Renard, ?Lui?, trouvé plus loin dans la brocante.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Vu hier (sur la recommandation d'un ami qui sera châtié), les deux premiers épisodes d'Empreintes criminelles, une série française anachronisto-polardeuse.
Genre, tu prends Les Experts et tu les transposes à Paris en 1924.
Un défilé de clichés, d'anachronismes et de mouvements de caméra à donner le mal de mer.
Il y a tellement de conneries dans cette production que les bras m'en tombent, mais j'en cite quand même quelques-unes :
-- l'action se situe en 1924, donc (dixit ma revue télé), mais les acteurs ont un jeu (dialogue + gestuelle) de 2010 ;
-- idem pour le physique : le personnage principal (un commissaire) se trimbale en permanence avec une barbe de deux jours -- en 1924, même pour un marginal, ça ne se faisait quand même pas ;
-- je vous parle pas des fringues : sur les deux épisodes vus, qui se déroulent chacun sur plusieurs jours, tous les personnages portent les mêmes fringues -- sans doute pour qu'on les reconnaisse ; le commissaire chef de l'équipe est attifé d'un manteau ou d'une blouse d'instit (difficile à dire, vu l'absence d'éclairage) de couleur bleu gris, et sa vaillante assistante spécialiste de la chimie et suffragette est habillée en garçonne ;
-- exception faite de la fine équipe de six héros (enfin, cinq, le sixième est limite), tous les personnages sont des abrutis à front bas réac, ennemis du progrès, paternalistes, pourris, etc.
-- tous les personnages sont des clichés, jusques et y compris le grand chef qui ne veut pas faire des vagues, le flic rival qui ne croit pas à la police scientifique qui ricane bêtement chaque fois qu'il croit avoir doublé nos z'héros...
Enfin, j'arrête là.
JDB
PS : à part ça il fait beau
Genre, tu prends Les Experts et tu les transposes à Paris en 1924.
Un défilé de clichés, d'anachronismes et de mouvements de caméra à donner le mal de mer.
Il y a tellement de conneries dans cette production que les bras m'en tombent, mais j'en cite quand même quelques-unes :
-- l'action se situe en 1924, donc (dixit ma revue télé), mais les acteurs ont un jeu (dialogue + gestuelle) de 2010 ;
-- idem pour le physique : le personnage principal (un commissaire) se trimbale en permanence avec une barbe de deux jours -- en 1924, même pour un marginal, ça ne se faisait quand même pas ;
-- je vous parle pas des fringues : sur les deux épisodes vus, qui se déroulent chacun sur plusieurs jours, tous les personnages portent les mêmes fringues -- sans doute pour qu'on les reconnaisse ; le commissaire chef de l'équipe est attifé d'un manteau ou d'une blouse d'instit (difficile à dire, vu l'absence d'éclairage) de couleur bleu gris, et sa vaillante assistante spécialiste de la chimie et suffragette est habillée en garçonne ;
-- exception faite de la fine équipe de six héros (enfin, cinq, le sixième est limite), tous les personnages sont des abrutis à front bas réac, ennemis du progrès, paternalistes, pourris, etc.
-- tous les personnages sont des clichés, jusques et y compris le grand chef qui ne veut pas faire des vagues, le flic rival qui ne croit pas à la police scientifique qui ricane bêtement chaque fois qu'il croit avoir doublé nos z'héros...
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“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”
- Soslan
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Puisque j'ai parlé tziganerie une page plus loin, hop !
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
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Je suis en train de parcourir le Han-Fei-tse ou le Tao du Prince, et, pour ce que j'en ai lu, je peux déjà dire que ça déboite le cul, et que c'est clairement une oeuvre majeure de la philosophie politique mondiale. Alors pourquoi j'en ai jamais entendu parler avant ? Putain d'ethnocentrisme de nous autres crétins d'occidentaux, tiens. Et pourquoi c'est publié dans une collection "Sagesses" ? Pfff...
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Soslan
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Fini mon compte-rendu bloguesque du printemps du ciné. Après Black Swan, True Grit, celui que j'ai préféré.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
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- Soslan
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Youtube est sur fond noir quand je m'y rend, ça me perturbe.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
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Allez un petit raid au Marché aux Livres, ce matin!
C'est, c'est la fin du paquet de café... ll faut que j'en ramène tout à l'heure.
Les trouvailles d'hier:
- L'aventure saint-simonienne et les femmes par Jehan d'Ivray (Félix Alcan, 1930). Sur l'utopie...
- un recueil d'essais bilingue, Frontiers and Space Conquest, The Philosopher's Touchstone, Frontières et Conquête spatiale, la Philosophie à l'épreuve, concocté par Jean Schneider & Monique Léger-Orine (Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, The Neederland (sic !), 1988). Avec notamment un article sur Somnium de Kepler.
Oncle Joe
C'est, c'est la fin du paquet de café... ll faut que j'en ramène tout à l'heure.
Les trouvailles d'hier:
- L'aventure saint-simonienne et les femmes par Jehan d'Ivray (Félix Alcan, 1930). Sur l'utopie...
- un recueil d'essais bilingue, Frontiers and Space Conquest, The Philosopher's Touchstone, Frontières et Conquête spatiale, la Philosophie à l'épreuve, concocté par Jean Schneider & Monique Léger-Orine (Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, The Neederland (sic !), 1988). Avec notamment un article sur Somnium de Kepler.
Oncle Joe