je crois que tout est dit plus haut. je n'aime pas la foule, je n'aime pas être bousculée (mon cerveau reptilien déclenche une alarme toute les 30 secondes) et je suis timide et donc quand je parle aux gens ce n'est ni fort ni de manière parfois assez articulée (c'est français ce que j'écris ?). c'est d'ailleurs pour cela que je blogue : j'ai le temps de réfléchir à ce que j'écris et ce que j'exprime est souvent moins embrouillé que ce que je bafouille IRL.Poum Poum Pouloum a écrit :
Heu...Il s'agit d'un billet personnel sur un blog personnel visant à décrire l'expérience (personnelle, ça va je l'ai assez dit ? ) vécue au festival concerné. Ce n'est pas une étude de la popularité du festival auprès des participants, alors qu'est-ce qu'on en a à faire.
Du coup un festival comme celui là a tout pour me paralyser. Et tenir une conversation avec quelqu'un (encore plus quand c'est un auteur que j'admire et qui m'impressionne) quand un animateur gueule dans le micros toutes les 5 minutes relève de la gageure (et pour moi du défi épuisant). Je ne ressens pas ce type de paralysie aux Utos ou aux Imaginales car les espaces sont bien délimités et presque isolés les uns des autres (et on a de la place pour circuler - quoique le samedi et le dimanche après midi la tente des livres aux imaginales commence à être un peu petite). Avec Cachou,qui est venue me chercher alors que je m'étais isolée de tout le monde (et là je remercie une personne en particulier - si elle passe par ici - pour la conversation qu'elle m'a offerte alors que je lui grillais sa pause clope), avec Cachou donc nous avons cherché le stand d'Argemmios (et je remercie une des libraires des 4 chemins pour nous l'avoir indiqué) alors qu'il était à côté de celui d'ActuSf sur lequel nous avions passé du temps à discuter avec Jérôme et Charlotte. On n'y voyait goutte je vous dis. ce qui est en cause ce n'est pas le succès mais le lieu qui malgré sa taille est devenu trop petit pour le monde à accueillir.
Alors, FC, le terme que tu utilises "frustrée" est très juste. Oui j'ai été frustrée de ne pas pouvoir profiter à fond du festival. mais la frustration a des causes qui ne sont pas seulement endogènes (bref je ne suis pas qu'une vieille peau aigrie). Posez-vous des questions. A chaque fois que j'ai croisé un bénévole, nos conversations ont dégénéré. Pourtant je suis quelqu'un de mesuré dans mes propos mais en face je trouve des bénévoles qui ne supportent pas la critique (même constructive) et qui refusent de prendre en compte le point de vue et les infos autres. Et à sourd, sourd et demi. faut pas compter sur moi pour faire des efforts...
ps maintenant je retourne bouquiner dans le jardin. je suis plongée dans les Mages du Nil de Michel Pagel et la chaleur du ch'nord colle bien avec celle de l'Egypte
