Ramener l'imaginaire sur le terrain de la philosophie

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Elijaah Lebaron
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Ramener l'imaginaire sur le terrain de la philosophie

Message par Elijaah Lebaron » jeu. juil. 27, 2017 1:34 pm

Bonjour

Les institutions se moquent des microcosmes que peuvent représenter les œuvres de l'esprit. Romans, histoires graphiques, audiovisuelles ou même ludiques, ne sont que des produits qu'ils ne sont pas prêt a promouvoir. Voyant, peut-être avec raison, derrière cette promotion des objectifs financiers.
Les seules exceptions sont les œuvres dépassant le statut de "best seller" pour entrer dans le cadre de courant culturel.

Par contre, si nous sommes en mesure de présenter un courant de pensée ou un phénomène culturel novateur, notre offre sur l'imaginaire serait capable de rentrer dans le cadre de leur vision macroscopique.

Mon idée est donc toute simple : "Ramener l'imaginaire sur le terrain de la philosophie"

Nous ne faisons pas la promotion de produits culturels. Nous faisons entrer l'imaginaire dans le cadre antique et universellement partagé du développement de nouvelles formes de pensées.

L'objectif serait de mettre en avant les "cygnes-noirs" de l'imagination en les éclairant du point de vue des grand philosophes. Quelle leçons sont mises en exergue par ces ouvrages, comment expliquer le succès public de ces oeuvres, quel impact ont-ils eu sur notre vie moderne...

Qu'en pensez-vous ?

jerome
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Re: Ramener l'imaginaire sur le terrain de la philosophie

Message par jerome » jeu. sept. 14, 2017 1:19 pm

Elijaah Lebaron a écrit :Bonjour

Les institutions se moquent des microcosmes que peuvent représenter les œuvres de l'esprit. Romans, histoires graphiques, audiovisuelles ou même ludiques, ne sont que des produits qu'ils ne sont pas prêt a promouvoir. Voyant, peut-être avec raison, derrière cette promotion des objectifs financiers.
Les seules exceptions sont les œuvres dépassant le statut de "best seller" pour entrer dans le cadre de courant culturel.

Par contre, si nous sommes en mesure de présenter un courant de pensée ou un phénomène culturel novateur, notre offre sur l'imaginaire serait capable de rentrer dans le cadre de leur vision macroscopique.

Mon idée est donc toute simple : "Ramener l'imaginaire sur le terrain de la philosophie"

Nous ne faisons pas la promotion de produits culturels. Nous faisons entrer l'imaginaire dans le cadre antique et universellement partagé du développement de nouvelles formes de pensées.

L'objectif serait de mettre en avant les "cygnes-noirs" de l'imagination en les éclairant du point de vue des grand philosophes. Quelle leçons sont mises en exergue par ces ouvrages, comment expliquer le succès public de ces oeuvres, quel impact ont-ils eu sur notre vie moderne...

Qu'en pensez-vous ?
bonne idée. Reste plus qu'à trouver les philosophes mais c'est vrai que ça donnerait de la légitimité.

Elijaah Lebaron
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Message par Elijaah Lebaron » jeu. sept. 14, 2017 9:11 pm

En fait, je suis en train de réfléchir à une expérience sur ce sujet que je pratiquerais pour la sortie de mon roman "PERSONAÉ, l'éducation du scribe".

Comme le contenu philosophique de mon histoire est conséquent (mais ne vous trompez pas c'est écrit comme un roman d'aventure) je pense réaliser deux habillage différents et deux quatrièmes de couverture différenciés.

Si l'une des couverture est un classique d'une oeuvre de l'imaginaire, l'autre serait blanche et sobre ornée simplement du titre.

Je suis fan de marketing, et je me suis toujours demandé si, à contenu égal, l'habillage pourrait influer sur la perception de l'oeuvre et les chiffres de vente. Mon expérience du marketing aurait tendance à me dire que c'est effectivement le cas. Mais je me demande si les lecteurs auraient tendance à traduire mon histoire différemment selon la version parcourue.

En fait ce travail sur les perceptions de mes lecteurs est déjà à la base de mon histoire, mais ce n'est pas l'endroit pour en parler...

Cette expérience a t'elle été déjà tentée ?

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » lun. sept. 18, 2017 10:17 am

J'évoquais ailleurs la possibilité d'anthologie autour d'un sujet de philo du bac.

jerome
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Message par jerome » mar. sept. 19, 2017 5:22 pm

Elijaah Lebaron a écrit :En fait, je suis en train de réfléchir à une expérience sur ce sujet que je pratiquerais pour la sortie de mon roman "PERSONAÉ, l'éducation du scribe".

Comme le contenu philosophique de mon histoire est conséquent (mais ne vous trompez pas c'est écrit comme un roman d'aventure) je pense réaliser deux habillage différents et deux quatrièmes de couverture différenciés.

Si l'une des couverture est un classique d'une oeuvre de l'imaginaire, l'autre serait blanche et sobre ornée simplement du titre.

Je suis fan de marketing, et je me suis toujours demandé si, à contenu égal, l'habillage pourrait influer sur la perception de l'oeuvre et les chiffres de vente. Mon expérience du marketing aurait tendance à me dire que c'est effectivement le cas. Mais je me demande si les lecteurs auraient tendance à traduire mon histoire différemment selon la version parcourue.

En fait ce travail sur les perceptions de mes lecteurs est déjà à la base de mon histoire, mais ce n'est pas l'endroit pour en parler...

Cette expérience a t'elle été déjà tentée ?
Non, pas à ma connaissance, même si tu peux trouver le même livre avec plusieurs couvertures au fil des rééditions...

Phenix
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Message par Phenix » jeu. oct. 05, 2017 8:04 pm

Ramener l'Imaginaire sur le terrain de la lecture plaisir, aussi ? parce que la plupart des grands succès sont les livres où ne se prend pas trop la tête.

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Message par Elijaah Lebaron » ven. oct. 06, 2017 10:17 pm

Phenix a écrit :Ramener l'Imaginaire sur le terrain de la lecture plaisir, aussi ? parce que la plupart des grands succès sont les livres où ne se prend pas trop la tête.
Moi aussi j'aime la littérature "pop corn" au cinéma. Mais on ne peut pas dire que c'est très valorisant pour présenter l'imaginaire.


Si tu veux intéresser les institutions, je te déconseille l'argumentaire : "C'est des histoires plaisantes qui ne sont pas prise de tête".

Les institutions sont plutôt intéressées par cette fameuse "littérature blanche" qui serait si supérieure à ces modestes romans "de genre" destiné à une populace inculte et décérébrée qui refuse d'avoir mal à la tête.

Si tu ne démontre pas que nos histoires imaginaires sont d'un niveau équivalent dans leur approche morale et/ou philosophique à celui de la "grande littérature" tu aura, tout simplement manqué ta cible.

Phenix
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Message par Phenix » dim. oct. 08, 2017 10:09 am

Elijaah Lebaron a écrit :
Phenix a écrit :Ramener l'Imaginaire sur le terrain de la lecture plaisir, aussi ? parce que la plupart des grands succès sont les livres où ne se prend pas trop la tête.
Moi aussi j'aime la littérature "pop corn" au cinéma. Mais on ne peut pas dire que c'est très valorisant pour présenter l'imaginaire.


Si tu veux intéresser les institutions, je te déconseille l'argumentaire : "C'est des histoires plaisantes qui ne sont pas prise de tête".

Les institutions sont plutôt intéressées par cette fameuse "littérature blanche" qui serait si supérieure à ces modestes romans "de genre" destiné à une populace inculte et décérébrée qui refuse d'avoir mal à la tête.

Si tu ne démontre pas que nos histoires imaginaires sont d'un niveau équivalent dans leur approche morale et/ou philosophique à celui de la "grande littérature" tu aura, tout simplement manqué ta cible.
Ok, mais je voulais dire que souvent, on s'est pris les pieds dans le tapis à vouloir monter un concept trop parfait et que ça s'est retourné contre son auteur.

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » dim. oct. 08, 2017 5:47 pm

Les institutions sont plutôt intéressées par cette fameuse "littérature blanche" qui serait si supérieure à ces modestes romans "de genre" destiné à une populace inculte et décérébrée qui refuse d'avoir mal à la tête.
La littérature blanche est quand même dominé par des choses aussi peu intéressantes que l'autofiction, la littérature psychodramatique post proustienne et autre romans centrés sur les états d'âmes de la bourgeoisie française.
Bref il faut arrêter le mépris de classe. Ramener le lectorat prolétarien aux littératures de l'imaginaire est nécessaire. On ne va pas récupérer le lectorat de la blanche. Et si au lieu d'aller au devant des institutions, nous devenions un pôle de résistance au développement d'une certaine culture "bourgeoise".

O-Paquet
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Message par O-Paquet » lun. oct. 09, 2017 7:50 am

Si on en est à développer des généralités sur la littérature générale, alors on peut, comme l'avait analysé Gérard Klein en son temps, dire que la science-fiction est totalement une littérature bourgeoise (dominée par les ingénieurs).

Est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait que les états généraux de l'imaginaire concernent l'imaginaire et ne doivent pas être un moyen pour taper sur les autres types de littérature. Non seulement, ce n'est pas productif, mais cela ne peut que provoquer une réaction de rejet.

Il n'y a pas lieu d'opposer les auteurs entre eux. Chacun doit écrire ce qu'il veut. L'enjeu est la visibilité, sans diminuer les mérites de l'autre.

jerome
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Message par jerome » lun. oct. 09, 2017 3:26 pm

O-Paquet a écrit :
Est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait que les états généraux de l'imaginaire concernent l'imaginaire et ne doivent pas être un moyen pour taper sur les autres types de littérature. Non seulement, ce n'est pas productif, mais cela ne peut que provoquer une réaction de rejet.
C'est la posture officielle hein. L'idée c'est pas chouiner, l'idée c'est de faire un état des lieux impartial (des chiffres, des chiffres) et de proposer des solutions...

Elijaah Lebaron
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Message par Elijaah Lebaron » lun. oct. 09, 2017 8:59 pm

Ok, si j'ai donné l'impression de dénigrer une certaine forme de littérature, je suis désolé. Ce n'était pas du tout mon propos. Je n'ai pas pour habitude de critiquer quelque chose que je ne connais pas.

Je faisait simplement le bilan qui semble se dessiner dans les chiffres que je vois passer ici concernant la représentation de l'imaginaire dans les médias. Pour les journalistes, la littérature de l'imaginaire est considérée comme un art mineur assez peu digne d'intérêt. Ce désamour de ceux qui sont censé ne préconiser que des lectures captivantes forme l'esprit du grand public qui enregistre cette information dans un coin de leur esprit.

Et c'est la nature intrinsèque de ce qui nous rassemble ici. Le fait que l'imaginaire est totalement ostracisé par les leaders d'opinion.

Je comprend que "Phenix" pensant que j'essayait de vendre l'imaginaire au "grand public" s'est dit qu'il ne fallait pas oublier que la majorité des lecteurs recherchent un moyen de s'évader du quotidien sans passer un doctorat de Philo au préalable. Et effectivement tu a totalement raison sur ce point Phenix.

Mais le sujet de cette conversation c'est "d'améliorer la visibilité des littératures de l’imaginaire au niveau des institutions." Et la, la cible est totalement différente.

Les "institutions" sont remplies de gens qui recherchent dans la littérature des œuvres qui possèdent plusieurs niveaux de lecture et donnent aux lecteurs l'occasion de réfléchir sur le sens de leur vie ou celle de leurs contemporains. Une exigence de lecture qui se rapproche du contenu que l'on peut justement trouver dans cette fameuse "littérature blanche" (et la je parle par ouïe dire).

Lecteur féru de SF et de Fantasy depuis des années (une quarantaine en vérité) je sais que l'imaginaire à vu (et verra encore longtemps) des œuvres correspondant parfaitement à ce type de description. "Star wars" et "Dune" sont deux succès de la SF, mais l'une de ces oeuvre donne nettement plus à réfléchir que l'autre (bien sur je ne parle pas de leur avatars au cinéma).

C'est ce type d'ouvrage (de préférence récents) que je propose de rassembler dans une présentation (de format à définir) pour assurer la promotion du genre littéraire que nous aimons tous ici. Vous pensiez que l'imaginaire n'est composé que d'histoire simples et décérébrées, voici quelques exemple qui vont vous prouver le contraire.

Adapter notre communication à la cible, c'est ce que je voulais dire exactement.

Elijaah Lebaron
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Message par Elijaah Lebaron » lun. oct. 09, 2017 9:08 pm

jerome a écrit :
O-Paquet a écrit :
Est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait que les états généraux de l'imaginaire concernent l'imaginaire et ne doivent pas être un moyen pour taper sur les autres types de littérature. Non seulement, ce n'est pas productif, mais cela ne peut que provoquer une réaction de rejet.
C'est la posture officielle hein. L'idée c'est pas chouiner, l'idée c'est de faire un état des lieux impartial (des chiffres, des chiffres) et de proposer des solutions...
A 100% en accord avec cette vision.

Tenter de détruire les produits de la concurrence serait une stratégie stupide. Il vaut mieux se concentrer sur la création de valeur autour de notre offre.

Christian
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Message par Christian » lun. oct. 09, 2017 9:59 pm

jerome a écrit : l'idée c'est de faire un état des lieux impartial (des chiffres, des chiffres) et de proposer des solutions...
Bonjour/soir, juste une remarque : ce serait peut-être utile de préciser quelque part, ce que vous entendez exactement par "imaginaire" car en parcourant ce forum, j'ai un peu de mal à m'y retrouver :

- si j'ai bien compris, vous ne prenez pas en compte les éditions jeunesse dans vous stats , ce qui élimine un nombre assez conséquent de titres (et accessoirement bon nombre de lecteurs).

- je ne suis pas sûr que vous preniez en compte les petites maisons d'éditions qui produisent pas mal de choses (pas forcément bonnes, mais bon...), genre Rebelle, Anyway, Léha, MxM, RR et des dizaines d'autres.

- a priori vous éliminez les grosses machines à vendre (type Werber, Chattam... ou Musso-Levy)

J'en profite pour m'étonner du peu de publicité qui est fait autour de ces Etats Généraux (j'ai trouvé ce forum par le plus grand des hasards). Idem pour le "mois de l'Imaginaire" (on est en plein dedans parait-il) dont on ne parle que vaguement sur facebook...

Pas sûr de m'être exprimé au bon endroit, mais vous n'aurez qu'à déplacer dans le forum qui va bien :-)

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » mar. oct. 10, 2017 6:35 am

Tenter de détruire les produits de la concurrence serait une stratégie stupide.
Le problème c'est que certains veulent nous détruire et nous empêcher d'exister.

Et il faut se demander déjà de quelles institutions l'on veut être visible. Les institutions régionales, nationales ?
Il y a déjà des municipalités qui soutiennent des événements autour de l'imaginaire. Et c'est à ce niveau qu'il faut agir. Pas à celui du ministère de la culture. Ou plutôt il faut d'abord agir au niveau local pour pouvoir ensuite agir au niveau régional puis national. Ne surtout pas mettre la charrue avant les bœufs.

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