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La reine du printemps

Robert Silverberg ( Auteur), Manchu (Illustrateur de couverture), Patrick Berthon (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : 
Date de parution : 31/03/1996  -  livre
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A la fin de l'hiver & La reine du printemps

Bien qu'il soit épris d'exhaustivité et qu'il parvienne à être toujours fascinant, c'est mauvais signe lorsque Gérard Klein élargit tellement son sujet qu'il en vient à ne pas parler du roman qu'il est en train de préfacer. C'est très précisément le cas du Cycle du Peuple. Bien maigre cycle, puisqu'il ne comporte que deux tomes.

L'hiver !

Ecrit respectivement en 1988 et 1990, ils se placent dans le futur lointain de la Terre. Une pluie de météorites y a maintenu un long hiver de 700 000 ans, durant lequel le Peuple s'est efforcé de survivre sous terre. Alors que les rigueurs du climat tendent enfin à s'adoucir, Hresh et les autres membres de la tribu de Koshmar vont se hasarder à vivre à la surface.

Outre les milles dangers d'un monde retourné à un état presque sauvage, ils vont retrouver certains des vestiges de l'ancienne Terre, et en déduire qu'ils sont les descendants des Humains. Qu'en conséquence, la suprématie leur revient de droit. Mais sont-ils bien humains ?

Juste un roman de science fiction de bonne facture

Un peu roman pour la jeunesse, un peu Cycle d'Helliconia, un peu Saga d'Ender, ces deux romans ne font mouche nulle part. Si ce futur étranger offrait à la base un postulat intéressant, il ne fini guère que par être redondant. La lecture en est certes plaisante, mais infiniment creuse. N'en subsiste qu'une mince traînée, comme l'ombre d'un souvenir. Pour un peu on pourrait presque se croire en train de lire un roman d'un autre auteur, tant il est vrai que ce cycle ne ressemble pas à Robert Silverberg. On n'y retrouve guère de ses thèmes de prédilection. Partout on cherche son regard aiguisé, sa lucidité ravageuse. On guette cette subversion intime. En vain. Nous ne sommes pas ici en présence d'un travail alimentaire, ni même d'un ratage, non, seulement en présence d'un roman de science fiction de bonne facture. Ni plus, ni moins. On aurait pu s'attendre à mieux.

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