Antiviral

Syd March est employé d’une clinique spécialisée dans la vente et l’injection de virus ayant infecté des célébrités. Mais il vend aussi ces échantillons, pour son propre compte, à de puissantes organisations criminelles. Sa méthode pour déjouer les contrôles de la clinique : s’injecter les virus à lui-même...
Mais ce procédé va s’avérer doublement dangereux : porteur du germe mortel ayant contaminé la star Hannah Geist, Syd devient une cible pour les collectionneurs...
Interdit aux moins de 12 ans.
Bande-annonce :
MAD MOVIES : « N'essayant jamais d'émouvoir et peinant tragiquement à choquer, (...) le réalisateur (...) nous assène un récit faussement intelligent et vraiment pénible. Insupportable, et le mot est faible. »
DEVILDEAD : « Beaucoup resteront sur le carreau et ne pardonneront pas au film de délaisser son argument de thriller médical au profit d’un exercice de style doucement immature. »
PREMIERE : « À force de réchauffer les restes de Chromosome 3 et de Videodrome, Antiviral dérive lentement vers la parodie et finit par se regarder comme un « Cronenberg pour les nuls » au comique involontaire. »
EXCESSIF/TF1 : « C'est du divertissement plus substantiel que les productions du genre mais encore trop fragile. On attend la prochaine expertise pour déceler une vraie personnalité chez Brandon Cronenberg. »
LES INROCKUPTIBLES : « C’est le premier long métrage de Brandon Cronenberg. Gageons que ce n’est pas près d’être le dernier, que la relève est assurée, que la transmission s’est effectuée de père à fils, d’artisan à artisan : l’aventure Cronenberg continue, avec une remarquable et fascinante cohérence. »
TELERAMA : « Même si le film, un peu filandreux, perd parfois de son intensité, il reste très dérangeant. »
Hôtel Transylvanie

Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore…
Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…
A partir de 6 ans.
Bande-annonce :
MAD MOVIES : « Un divertissement vulgaire, consensuel et terriblement inodore. Quelle déception, bon sang. »
OH MY GORE : « Tout est speed, cartoonesque à souhait mais dans le mauvais sens du terme, comme pour donner l'illusion d'un film d'animation hyper rythmé – ou peut-être pour masquer un évident manque de prise de risques... »
PREMIERE : « Sans la fin expédiée et l’éloge convenu de la tolérance, on tenait le nouveau Monstres & Cie. »
EXCESSIF/TF1 : « L'oeuvre s'adresse au final aux plus jeunes, qui riront certainement des débordements comiques de l'ensemble. Il est simplement dommage que le long-métrage de l'auteur de Star Wars : Clone Wars ne s'extirpe jamais des standards hollywoodiens en vigueur, avec sa séquence chantée imposée et son final bien-pensant. »
LIBERATION : « Cette compilation de vieilles références de l’épouvante, vague hommage à l’âge d’or de la Warner des années 30 et 40, joue sur la frénésie des dialogues et de l’action pour combler la relative vacuité de son propos. »
LE MONDE : « Sur une trame bien faite et bien dite, un enchevêtrement irrésistible de détails pleins d'humour, et une qualité d'animation 3D encore rarement atteinte. »
Sylvain Fontaine