A la fin du monde, Wolverine survit
Logan passe des vacances tranquilles en Terre sauvage à chasser le dinosaure (une autre façon de se détendre) lorsque Nick Fury débarque : Magnéto a fait s’écraser l’astéroïde M tout en libérant une onde électromagnétique qui a plongé l’hémisphère nord dans l’obscurité. Pour rétablir le courant, Nick Fury rassemble une équipe comprenant Captain America, Bucky et Wolverine pour s’emparer du réacteur à fusion froide de la station Tunguska en Sibérie, aux mains de la confrérie des mauvais mutants. Mais l’opération échoue, Wolverine et les siens sont capturés. Le Cerveau et son équipe, qui comprend un de ses anciens co-équipiers, Colossus, leur introduisent des bombes dans la poitrine. Facétieux, Deadpool les fait exploser… mais Wolverine, grâce à son facteur auto-guérisseur, survit. Et il va retrouver un à un les membres de la confrérie pour les éliminer.
Une histoire violente et âpre
Ici, on trouve aux commandes le scénariste Jonathan Hickman, connu pour son travail sur Ultimate Spiderman, Fantastic Four et l’univers X-men, et le dessinateur star Greg Capullo (Spawn, Batman). Ils donnent ici une version apocalyptique du personnage de Wolverine, obsédé par sa vengeance dans un monde qui tourne très mal. On pense ici où là à Old Man Logan de Mark Millar, surtout vers la fin. Capullo excelle à dessiner des scènes d’action sanguinolentes (il n’a pas dessiné Spawn pour rien !) qui raviront ses fans et beaucoup d’autres. C’est donc très violent et éloigné de l’esprit Marvel classique, mort depuis longtemps. Pour autant, cette minisérie bien dessinée est agréable à lire.
Sylvain Bonnet