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B’A : D'où te vient ta passion ? Et depuis quand écris-tu ? Charlotte : je ne sais pas vraiment, j’ai toujours adoré écrire et raconter des histoires, en lire également… Disons que l’appétit vient en mangeant : à force de lire, d’écrire, d’inventer des mondes, de jouer aussi – comme d’autres auteurs de ma génération, je suis rôliste – je me suis mise à écrire sérieusement. Le fait d’avoir fait un doctorat m’a également beaucoup apporté : la structure, bien sûr, mais aussi la capacité de rédiger, et l’assurance d’en être capable. B’A : Qu'est-ce qui t'a motivé à la partager avec un public ? Charlotte : Au départ, je parle ici de mon tout premier roman, Zaïna et le fils du vent, je voulais partager ma passion du Maroc et des chevaux, je me disais que j’aurais adoré lire un roman comme ça, quand j’étais petite. Aujourd’hui, mes motivations n’ont pas beaucoup changé : j’écris les histoires que j’aimerais lire pour les partager avec les lecteurs, en espérant qu’ils les aiment, se les approprient, voire inventent ou créent quelque chose à leur tour. C’est pour ça que la plupart de mes romans ont une fin ouverte je crois. Pour que mes personnages soient libres de vivre leur vie « en dehors » de moi, mais aussi pour que les lecteurs puissent leur inventer d’autres aventures, imaginer ce qu’ils veulent. |