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Dans quelles conditions as-tu écrit Hystérésis ? J’ai d’abord écrit des nouvelles post-apocalyptiques, qui se déroulent pendant la Panique. Je les ai écrites l’été, sur un bloc papier, ça me défoule et ça change de l’ordinateur. Il y a cinq ans, j’ai décidé de reprendre certains de ces thèmes et je me suis lancé dans Hystérésis. C’est vrai, je voulais m’imprégner du sujet, de l’atmosphère. J’ai suivi des visites sur le terrain avec des bénévoles d’une association de protection de l’environnement, sur le thème des arbres notamment. Ils m’ont fourni de nombreux documents. J’ai écrit les premières pages du roman au crayon, sur papier, dans ma cave, en plein hiver, éclairé par une bougie. Je trouvais important de me mettre en condition, d’être sincère en tentant de me projeter dans le crâne de ce gamin isolé écrivant à ses ancêtres… à nous. J’ai écrit le reste du récit de la fin de l’hiver au début de l’été. Je vivais donc avec les mêmes sensations que les personnages, j’allais régulièrement prendre des photos des plantes dans un parc, le parc d’Hystérésis… qui existe vraiment dans un village proche de chez moi. J’ai mis cinq ans à boucler la version actuelle car j’avais d’autres projets d’écriture en parallèle. La première version d’Hystérésis étant beaucoup trop longue, j’ai passé beaucoup de temps à élaguer, et encore plus à écrire et intégrer les passages en vers. |