Dans le Galaxie HS 14, un extrait de l'interview d'Ugo Bellagamba, par Richard Comballot :
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Quels sont tes thèmes préférés ? Toujours les mêmes, je pense. L'utopie et l'uchronie, en tête, parce qu'elles me permettent d'envisager l'histoire et les idées politiques d'un point de vue spéculatif, le point de divergence ou le système social décrit jouant le rôle de l'expérience de pensée. L'exploration spatiale, ensuite, parce que je continue à croire que l'avenir de l'humanité, plus ou moins lointain, reste dans les étoiles. Je ne peux regarder le ciel nocturne sans y penser. Voir les étoiles ne me suffira jamais. On dit qu'en regardant le ciel, on voyage dans le passé, puisque la lumière est désespérément lente à l'échelle de l'univers. C'est vrai. Mais, moi, quand j'observe Sirius, ou Antarès, je me projette dans l'avenir. Un jour, peut-être, y serons-nous ? |
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Généralement, de quel matériau pars-tu ? L'Histoire, les revues de vulgarisation scientifique, les articles d'histoire du droit et des idées politiques, et plus occasionnellement, les documentaires à la télévision et les discussions avec des spécialistes que je rencontre à l'occasion de colloques ou de cycles de conférences. La radio joue aussi un rôle-clef. On y entend des énormités, qui donnent l'impression qu'on ne vit pas dans le monde réel. L'information est devenue surréaliste. Tenez, par exemple, le massacre d'Oslo semble tout droit sorti d'un récit de science-fiction post-apocalyptique. Anders Brevik ? On dirait un nom tout droit sorti d'un roman de science-fiction catastrophiste des années soixante-dix, de Van Vogt ou de Charles Harness. On aimerait que ce fut le cas ! |