Lensman a écrit :MF a écrit :Lensman a écrit :Quelles sont les branches de ce que l'on appelait jadis la métaphysique qui ne sont pas incluses aujourd'hui dans telle ou telle science, hormis, justement, la théologie, qui a sa parfaite autonomie?
"jadis" ?
Tu ne pourrais pas être un peu plus précis ? A un ou deux millénaires près...
L'étude du temps? (des temps, comme j'aime dire)Oncle Joe
Plus sérieusement, tu poses une question à laquelle il m'est difficile de répondre : "
Quelles sont les branches de ce que l'on appelait jadis la métaphysique qui ne sont pas incluses aujourd'hui dans telle ou telle science ?".
Prétendre y répondre suppose de disposer de deux définitions partagées de "
métaphysique" et "
science" (ce que nous n'avons toujours pas au bout de 800 pages) et, de plus, que ces deux définitions conduisent à distinguer des domaines/méthodes disjointes.
Et je ne sais pas si c'est le cas, voire même possible.
En reprenant, wikipédia,
une tentative de définition m'interpelle : "
Une des définitions comparatives de la métaphysique, parmi les plus courantes, consiste à dire qu'elle ne s'intéresse pas aux objets étudiés par les disciplines empiriques (biologie, physique, chimie, sociologie, sciences politiques etc.). Cela signifie que ni l'expérimentation ni l'observation des faits ne sont importantes pour le métaphysicien, contrairement aux pratiques et méthodes des sciences naturelles et des sciences exactes; le métaphysicien s'appuyant uniquement sur la logique de sa pensée."
Est-ce que cette définition est discriminante alors même que nous utilisons la formule "
expérience de pensée" en l'accolant à la démarche scientifique ?
Ne serait-ce pas justement pas cet interface où "
métaphysique" et "
science" se mêlent qui est le domaine privilégié de la SF. Et, pourquoi pas, un de critères caractérisant la SF (l'autre étant la rationalité de la pensée) ?