Pareil pour moi.Jean24 a écrit :Pour en revenir au topic, j'ai terminé ce fameux roman: d'un style très direct et facile à lire, il m'a laissé une impression mitigée. Bien sûr, il y a des moments intenses et émouvants mais la réputation est, pour moi, surfaite!
La route de Cormac McCarthy
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C'est vrai qu'un livre sur lequel on a beaucoup glosé est un peu encombré au moment de la lecture.Franjov a écrit :Pareil pour moi.Jean24 a écrit :Pour en revenir au topic, j'ai terminé ce fameux roman: d'un style très direct et facile à lire, il m'a laissé une impression mitigée. Bien sûr, il y a des moments intenses et émouvants mais la réputation est, pour moi, surfaite!
Qu'auriez-vous ressenti, si vous aviez été les premiers à lire ? Difficile à dire...
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J'hésitais à le lire, je crois que je ne le lirai pas après avoir lu tes arguments.Stéphane a écrit :Perso, j'ai trouvé ce livre sans intérêt.
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Ouch. Nous n'avons pas dû lire le même livre. Je l'ai trouvé poignant (pas triste en effet, mais bouleversant) et très porteur de sens, tout le contraire de ce que tu as écrit : http://www.actusf.com/spip/article-5611.htmlStéphane a écrit :Perso, j'ai trouvé ce livre sans intérêt.
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Je me demandais combien il allait se passer de temps avant que tu tombes sur StéphaneTranshumain a écrit :Ouch. Nous n'avons pas dû lire le même livre. Je l'ai trouvé poignant (pas triste en effet, mais bouleversant) et très porteur de sens, tout le contraire de ce que tu as écrit : http://www.actusf.com/spip/article-5611.htmlStéphane a écrit :Perso, j'ai trouvé ce livre sans intérêt.

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C'est vrai, pour un gamin qui a perdu sa mère et sa maison, croisé des corps calcinés, souffert du froid, de la soif et de la faim et assisté à des scènes atroces, être recueilli in extremis par des survivants dont rien ne dit qu'ils ne sont pas en réalité des pédophiles ou des assassins, c'est un beau happy end. Imaginer que dans un contexte désespéré, on puisse encore trouver une aide désintéressée, c'est de la bondieuserie rose bonbon. D'accord.Vide d'émotion, mais aussi vide de sens. À quoi mène ce cheminement ? À rien en fait. Non pas un rien qui serait le Néant – la Mort – mais au contraire à une conclusion « bisounours » où tout est bien qui finit bien, un joli Happy End à l'américaine, où évidemment on découvre qu'il y a un Dieu et qu'il est bon.
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J'interprète peut-être, mais il me semble que la dernière page du livre laisse deviner que les gens qui recueillent le gamin sont vraiment un gentil couple.Transhumain a écrit :C'est vrai, pour un gamin qui a perdu sa mère et sa maison, croisé des corps calcinés, souffert du froid, de la soif et de la faim et assisté à des scènes atroces, être recueilli in extremis par des survivants dont rien ne dit qu'ils ne sont pas en réalité des pédophiles ou des assassins, c'est un beau happy end.
Pour ce qui est de toutes les horreurs que croise le gamin, je suis d'accord, c'est horrible. Mais c'est le fait que je sache qu'être poursuivi par des cannibales, voir des réserves de prisonniers destinés à être mangés, voir des corps calcinés, etc. sont des choses horribles que je sais que c'est horrible. Je ne l'ai pas ressenti en lisant le livre. D'où mon détachement : la mort du père est attendue, on nous dit qu'il va mourir. Et comme par hasard déboule à ce moment là un gentil monsieur qui recueille le gamin. Après, si effectivement j'ai interprété et que ce gentil monsieur et sa femme ne sont pas gentils du tout, c'est différent.
Je ne sais pas si tu es ironique donc je réagi. Ce n'est pas le fait qu'on puisse trouver une aide désintéressée qui me gêne à la fin du roman. C'est tout à fait possible, le père et son fils en sont d'ailleurs un exemple.Transhumain a écrit :Imaginer que dans un contexte désespéré, on puisse encore trouver une aide désintéressée, c'est de la bondieuserie rose bonbon. D'accord.
J'ai trouvé "déplacé" qu'on entende subitement, dernière page, avant-dernier paragraphe (je crois, pas le bouquin sous les yeux), parler d'un dieu, alors qu'on n'en a pas entendu parler de tout le livre (on parle de feu, mais on ne sait pas exactement ce que c'est : rien n'indique que ce serait une force sacrée). Je trouve ça très américain et pas intéressant du tout.
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Je ne voulais pas spoiler, mais puisque tu l'as fait : être recueilli par des gens apparemment bons n'efface pas les horreurs et la mort de la mère, puis celle du père... Un "happy end", ce n'est pas une notion totalement subjective. La fin de La Guerre des mondes de Spielberg est un happy end : même ceux qu'on croyait morts reviennent pour le thé et tout le monde est content. Se retrouver orphelin après avoir traversé l'horreur (que nous sommes beaucoup à avoir ressenti, et pas qu'un peu), ce n'est pas une fin particulièrement heureuse...
Premièrement, c'est un personnage qui parle de Dieu à l'enfant. En Amérique, n'est-ce pas crédible ?!? Deuxièmement, La Route ne fait que ça, parler de Dieu, sans le nommer. Le feu n'est pas une force sacrée, il est le symbole du souffle divin, du saint-esprit, nuance. Dieu ici n'est pas une entité surnaturelle, c'est l'amour. La fin n'est optimiste que parce que l'amour, à priori, l'idée de bonté, l'idée de bien, ont survécu.Stéphane a écrit :Ce n'est pas le fait qu'on puisse trouver une aide désintéressée qui me gêne à la fin du roman. C'est tout à fait possible, le père et son fils en sont d'ailleurs un exemple.
J'ai trouvé "déplacé" qu'on entende subitement, dernière page, avant-dernier paragraphe (je crois, pas le bouquin sous les yeux), parler d'un dieu, alors qu'on n'en a pas entendu parler de tout le livre (on parle de feu, mais on ne sait pas exactement ce que c'est : rien n'indique que ce serait une force sacrée). Je trouve ça très américain et pas intéressant du tout.
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Pas américain, Stéphane.Stéphane a écrit : Je trouve ça très américain.
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Je peux répéter ce que j'ai dit dans mon dernier message.
Tu n'as pas tort mais tu ne me convaincras pas : je n'ai pas été sensible à ce bouquin.
Edit : ma réponse à Transhumain
Tu n'as pas tort mais tu ne me convaincras pas : je n'ai pas été sensible à ce bouquin.
Edit : ma réponse à Transhumain
Modifié en dernier par Stéphane le lun. nov. 30, 2009 11:14 pm, modifié 1 fois.
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Depuis un an oui, elle s'appelle Barack Obama...Stéphane a écrit :Il y a une différence ?systar a écrit :Pas américain, Stéphane.Stéphane a écrit : Je trouve ça très américain.
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